Peut-être écrire aujourd'hui...

Jacques a le coeur gros de ces japonais qui souffrent. Il a peut-être un peu peur. Il ne sait pas pourquoi. Il ne veut pas aller porter sa peine sur le blog des autres. Ces blogs qu'il aime à lire ,à regarder, à parcourir. Sur lesquels parfois il laisse sa plume aller. Appuyer le propos d'autrui, se glisser dans le sillon de sa plume. A l'unisson de son texte venir ajouter une touche personnelle. Comme un exercice imposé, les 3 dimensions : le temps de l'autre, l'espace de l'autre, l'action de l'autre. Venir faire son nid chez lui ou le plus souvent chez elle. Beaucoup de blog de femmes dans ceux que Jacques aime. Peut-être le plus souvent.

Mélange de cette tristesse des autres, ces images de misère et une joie éclatante : une petite fille, une petite Tiphaine qui avant hier a pointé le bout de son nez dans un monde nouveau pour elle. Une deuxiéme petite fille. Des enfants heureux. Du bonheur à la pelle. Après un peu d'inquiétude et d'émotions.

Difficile de faire un tri entre 2 sentiments si fort. Peut-être l'écrire.

Jacques croit qu'il va écrire plus souvent.

Comments

[Svetla]

Pardon , j'ai dû envoyer mon commentaire sans le relire, mais cette fois-ci deux grosses fautes m'ont fait faux bond:
la première: il faut lire "aller" et non pas "allait" bien évidemment, et la seconde: dans "y est droit" il faut lire "y a droit". Merci.

[Svetla]

Une petite erreur s'est glissée dans le texte de mon commentaire que je viens de vous envoyer. La voici: "est-il ce bonheur", il faut corriger en: est-ce ce bonheur.

[Svetla]

Une fois de plus la vie spécule sur nous. Elle pense que Jacques se laisse allait à la tristesse de l'autre. Mais il n'en est rien. De lui, voilà, de nouvelles cellules se ramifient, de nouveaux souffles balaient tout ce qui peut être obstacle à son bonheur. Même Fukushima y est droit.

Pourtant, le mot à éviter un bon romancier vous le dira, ici ce même mot casseur de rythme pose la question: est-il vraiment ce bonheur que Jacques souhaite? Ou celui-là est à préférer face à un Fukushima destructeur où Jacques craint pour sa pauvre petite vie au point de se mettre à sa propre reproduction même au féminin. Cette partie de son être capable de l'inspirer autrement ailleurs dans une rencontre écritoire avec lui-même.

Jacques n'a pas d'autre solution que de le dire dire... mais voilà comment?

[Christiane]

Ah! Quelle heureuse nouvelle! Tiphaine et aussi, Jacques qui a ouvert son espace. Je viens donc rencontrer un peu plus de vous et vous féliciter.