Un autre jour.
L'hier n'avait pas tenu toutes ses promesses. Un lever matin, un jeu de places de parking qui se libèrent au bon moment, une première pose de porte rapidement réussie, un placard qui s'ébauche et un ciel apaisé. Tout semblait pourtant indiquer que la journée serait prospère. Mais l'après midi vint, des heures perdues jusqu'à tard dans la soirée pour poser une porte rétive dans un cadre qui lui semblait étranger et qui paraissait vouloir le rester. Des vis perdues, de l'énèrvement, de la colère même contre cette maladresse trop souvent au rendez-vous. Heureusement le soir, l'aide d'un fils adroit et apaisant, un diner entre père et fils, quelques mots échangés :on engrange de nouvelles forces.
Puis vient la nuit, la nuit du repos mais la nuit aussi de l'insomnie, du corps qui rappelle son existence par la douleur, la courbature, la fatigue rendue. Mais aussi la nuit des rêves, des souvenirs, de l'imagination. Et c'est déjà le matin, quelques pages lues, quelques retours de mails, voila un peu de bleu apercu dans le ciel et on sait que la journée sera longue mais douce, que ce soir ce sera le retour, que la soirée se passera avec des amis dans le doux exercice de la reflexion et de l'échange d'idées.
Alors l'homme en est déjà sur. La journée sera riche et sera belle et le travail d'aujourd'hui viendra enrichir celui d'hier et l'ouvrage avancera...la belle ouvrage(*).
Et il en sera de même pour tout ceux qui lui feront la grâce de venir lire ces quelques lignes et y poser leurs propres mots. Il les confie tous et toutes à l'amour et aux soins de ceux qui les entourent et se charge en personne de ceux qui se croient seuls.
Bonne et douce journée à vous tous.
(*) ouvrage, un mot si riche qu'il mérite le féminin.