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et pourquoi ne pas le dire ?
19 avril 2012

Mon cher Blog

Si tu savais comme j'aimerais passer plus de temps avec toi. Je n'y arrive pas. Je viens de terminer une grosse étape sur le chantier de la maison où vit mon amie la petite souris. Je ne l'ai même pas vue tant j'étais occupé. J'ai travaillé comme un forçat. Je voulais finir ce très grand salon où je me suis échiné sur les murs et sous  le plafond. Je dois te le dire (même si tu me trouve un peu orgueilleux)..mais j'étais très content du résultat. Et la "petite famille" qui attendait cette maison aussi. Cette semaine je me  suis octroyé quelques jours pour un chantier chez moi. Certes ma maison a de bien plus modestes proportions mais elle a aussi besoin de soins (tu sais ...les cordonniers qui sont si mal chaussés). Puis va revenir le temps de l'attente de nouveaux chantiers, quelques jours un peu plus difficiles, ce mélange de crainte et d'espoir dans la providence qui caractérise cet état un peu précaire qu'est le mien depuis quelques années. Mais un jour suit l'autre et si parfois le sommeil vient à manquer ce n'est jamais d'inquiétude.

Pourtant tu me manques, mon cher blog. En fait tu me manques et me manquent les regards et les mots de ceux qui me font le plaisir de me lire et parfois de déposer quelques mots. Tu me manques comme me manque le temps d'aller parcourir ces autres pages où parfois à mon tour je laisse une petite trace. J'ai maintenant quelques autres blogs amis qui me ravissent à chaque passage. J'aime vivre au rythme des textes et des humeurs de ces nouveaux amis. J'aime partager leurs joies ou compatir à leurs peines. Je suis triste lorsque je les sens las et joyeux quand je vois que leurs routes repartent vers de nouvelles aventures.

Il y aurait mille raisons pour t'expliquer mon absence et le peu de temps que j'arrive à passer avec toi. La première est cette injustice terrible qui fait qu'on donne la priorité aux affaires pénibles, voire aux importuns, au détriment de ceux qu'on aime. Il y a aussi ces deux gros tomes de ce livre de marine qui m'accompagne partout depuis plusieurs semaines. Je vis sur les mers, je traverses les océans, je découvre le monde de ces grands voiliers et moi, petit terrien modeste, je comprends mieux maintenant l'amour de mes deux fils pour ce monde merveilleux de la mer. Peut-être un jour partirai-je avec eux pour une croisière...J'en rêve.

Ce ne sont certes pas les élections qui ont lieu dans notre beau pays qui me détournent de toi. J'ai cette période en horreur et particulièrement cette fois-ci. Je rêve d'hommes politiques à l'image de ceux que j'aime : des gens de bien, n'hésitant pas à porter qualités et défauts mais ne se terrant pas dans cette horreur qu'est le mensonge, la forfaiture ou l'arrogance et la fanfaronnade. Tu le vois, je ne les aime guère alors qu'ils pourraient tant représenter.

Je n'arrive même pas à boucler une histoire depuis longtemps promise à deux petites princesses de l'au-delà des mers. Heureusement la fatigue du travail me donne un sommeil lourd, court mais lourd. Court il me permet la nuit de passer quand même un peu de temps sur les pages que j'aime. Lourd il me donne de récupérer des forces pour les jours qui se suivent.

Et puis ce temps ! Un vrai moi d'Avril, plein d'incertitudes. Des pluies qui doivent venir bien à point pour nos amies paysans qu'on disait menacés par la sécheresse. Un jour on se prend à rêver de soleil, et on remet le jardin dans son habit d'été. Le lendemain, le mistral ou la pluie nous font renoncer et nous retrancher dans nos maisons.

Ne crains rien je n'ai pas non plus envie de me plaindre et lorsque je met le nez dehors pour une traversée de village ou de marché, je retrouve tous ces caractères que j'aime, ceux qui deviendront mes santons. je vois ce Ventoux qui se dresse fier et qui sera peut-être le lieu d'un de mes futurs chantiers (j'aimerais !). Je vois l'été qui se profile et avec lui son cortège de fêtes et de visites. J'ai fait quelques petites tentatives de potager et je crois que ça va aussi me faire découvrir de nouveaux bonheurs.

Et puis je te le promet, je reviendrai passer du temps avec toi, le plus vite possible, dès qu'un moment comme celui que je vis à l'instant me laissera quelques minutes pour déposer quelques lignes. Tu les trouveras certainement confuses mais comme tu es mon ami tu sauras bien me le pardonner et plutôt voir le plaisir que nous avons à passer quelques lignes ensemble.

Je te laisse. Je t'embrasse et je te chage de transmettre à tous ceux qui par ton intermédiaire sont devenus mes amis toute mon amitié, mon affection et mon bonheur de te partager avec eux.

A très bientôt,

 

Jacques

 

 

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Commentaires
S
Je vous ai lu ...<br /> <br /> et ce fut bonheur après vos mots où le coeur fleurit ...<br /> <br /> Merci Jacques, pour tout et croyez-moi, je reviendrai vous lire ...<br /> <br /> <br /> <br /> Avec mon amitié
Répondre
S
Je vous ai lu ...<br /> <br /> et ce fut bonheur après vos mots où le coeur fleurit ...<br /> <br /> Merci Jacques, pour tout et croyez-moi, je reviendrai vous lire ...<br /> <br /> <br /> <br /> Avec mon amitié
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S
Je vous ai lu ...<br /> <br /> et ce fut bonheur après vos mots où le coeur fleurit ...<br /> <br /> Merci Jacques, pour tout et croyez-moi, je reviendrai vous lire ...<br /> <br /> <br /> <br /> Avec mon amitié
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Z
Mais où êtes-vous donc Jacques ? L'inquiétude pointe son nez, et l'envie de vous lire aussi.<br /> <br /> Bien à vous
Répondre
M
Je vois que je ne suis pas seule inquiète face à votre silence et j'ose espérer que c'est juste votre travail et les vôtre vous tiennent loin de la blogosphère . Douce soirée à vous Jacques :-)
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et pourquoi ne pas le dire ?
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