Ventoux...tant mieux
Une étrange oppression qui le tire du sommeil oblige en cet instant l'homme à se lever. Peut-être ce trop riche repas de midi sur le Ventoux. Un jour de travail mais un jour de vacances. On se lève tôt comme de coutume. On trouve le temps d'écrire pour remercier ses amis des belles fêtes qu'ils ont donné ou de la bonne surprise de ce dimanche soir. On lit quelques blogs aussi. Puis c'est l'heure de partir, de monter vers le Ventoux. On part du sud. On n'ira pas jusqu'au sommet. Arrivé à un restaurant bien ancré sur cette face sud, au nom et aux allures de chalet, on bifurque et on part par un chemin dans le chalet qu'on répare. Peu de temps et l'ami propriétaire rejoint. On travaille à deux. Une pause de midi dans le restaurant dépassé le matin. On travaille encore. Bien sur on n'a pas tout ce qu'il faut. il faudra repartir sans avoir terminé. Il faudrait du temps de plus et la journée de demain est déjà réservée. On resdescend un peu triste avec l'envie de revenir demain.
On redescend dans la plaine. on retrouve la maison pleine d'enfants et d'amis et de leurs enfants encore. Ce sont ces amis chez qui on travaille normalement demain. On n'ose leur demander de décaler d'un jour leur chantier. Et puis on le leur demande. Et puis ils disent :"oui". Et alors on se sent heureux de remonter ce jour, seulement un peu plus tard, à nouveau au Ventoux.
Il fera les quelques courses nécessaires. Il sera déjà tard. Il travaillera une heure ou deux. Vers une heure, un retour dans ce restaurant. Mais aujourd'hui ce sera plus frugal. Puis peut-être une petite sieste. Et le travail qui avancera encore pour que la maison des amis soit au mieux prête pour un pique-nique dimanche qui nous rassemblera encore sur cette belle montagne. Et on sera nombreux : de la famille, des amis, des enfants et encore et encore. Et on sera heureux. Et le temps sera à la fête. Et sl le soleil perce, ce sera tant mieux. sinon ce sera encore tant mieux. On se serrera à l'interieur. On rira. On parlera fort. On rêvera ensemble. S'il fait chaud on se dira qu'on a échappé à la trop grosse chaleur. S'il fait froid on se dira que le froid en montagne en été , ce n'est pas un drame. Puis on redescendra vers la vie qui nous attend.
Demain, ou plutot dans quelques heures, ce sera des vacances de travail, de ces tâches qui reposent. Je serai la-haut sur la montagne...où l'est un vieux chalet.
Voilà, l'oppression se termine. Le sommeil semble revenir. Vite le saisir au vol et dormir encore quelques heures jusqu'à demain.
Mais sans oublier de remercier les chers lecteurs de leurs mots et de leur gentillesse de tous les jours mais surtout du dernier pour cet anniversaire qui ne fut rien d'autre qu'une occasion de plus de constater qu'on était aimé. ET c'est tant mieux !