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et pourquoi ne pas le dire ?
15 juillet 2013

Vacances

Une jolie maison normande.

On part de la mer. On la longe un instant avant de remonter dans les terres. On trouve le début du "chemin du bois". On remonte un peu. On passe sous la voie de chemin de fer. Le chemin continue à monter. Un virage, puis encore deux ou trois. Quelques maisons au bord du chemin. D'autres plus nombreuses se regroupent en petits hameaux. C'est le cas de la notre. Une plaque "le pré  mézeray", un chemin entre les maison. Elle est là, une belle maison de colombages, une ancienne ferme. Un bel enduit blond redessine les bois anciens. Au sud, l'entrée précédée d'une petite terrasse fait face à un grand pré fraîchement fauché. Au milieu la belle ombre d'un noyer qui nous fait face. Autour cinq ou six maisons. Partout des traces d'enfants, de familles : des jeux, des cris, une vielle auto de bois et de fer attend de nouveaux conducteurs qui lui redonneront une vie et une âme. Sur la facade deux portes voisinent. A gauche une ancienne porte de grange, condamnée nous rappelle que la pièce a du autre fois être plus utilitaire. On entre par la porte de droite. On arrive dans un petit salon qui sert d'entrée et qui a du autrefois être la pièce à vivre. Une grande cheminée, une broche.  En face un ancien potager recouvert d'un joli carrelage qui accueillait les braises et réchauffait les plats. Quatre fauteuils de rotin indiquent qu'aujourd'hui c'est un premier salon autour du feu principal, lorsqu'on est seul et qu'on allume un seul feu à la mi-saison. Une cloison la sépare de la salle à manger qu'est devenue l'ancienne remise : on a vidé la cloison à colombages de ses torchis. On a conservé seulement les vieux bois. Au fond la cuisine vient d'être refaite et les meubles blancs se marient très bien avec le bois partout présent. Elle est très fonctionnelle et on y prépare aisément les plats nécessaires à la maisonnée. De l'autre côté de la cheminée, le salon aux murs de boiseries claire.
On monte à l'étage par un vieil escalier de bois qui grince sous notre poids. On arrive sur un long couloir qui dessert quatre chambre et deux salle de bains. La chambre du fond sera la notre : elle jouxte notre salle de bain et le grand placard de bois accueillera nos valises et nos vêtements. Juste a côté de nous la chambre aux lits superposés sera celle de nos petites filles, puis la chambre de notre fille et pour une seule nuit de son frère. Enfin notre couple et le dernier petit enfant encore bébé s'installera dans la chambre du fond avec sa propre salle de bains.
Notre fils aîné choisit de traverser le grand grenier pour s'installer dans le grand lit du fond. Il dérangera une nuit un habitant des lieux ,oiseau ou chauve souris ,qui se vengera en faisant du grabuge au milieu de la nuit. 
On est installé. On est bien. Ce sont les vacances.

 

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Commentaires
B
Et l'air du large par ce temps chaud est tellement bon!! Il sent l'aventure, d'autres lieux, d'autres peuples...
Répondre
H
Vous y serez bien à n'en point douter , bonnes vacances!
Répondre
et pourquoi ne pas le dire ?
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