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et pourquoi ne pas le dire ?
8 mars 2015

Où il est de nouveau question d'Erwan...

Ce soir, très loin de nous sur la terre , s'élève vers le Père la prière pure de trois petits enfants. Deux petites princesses et un petit chevalier que j'aime particulièrement parce qu'ils sont mes petits-enfants..C'est une prière simple et sage à la fois portée par des cœurs purs. Comme celles de leurs nombreux cousins de tous âges, de leurs amis, comme celles de nombreux adultes parents ou amis,  elle comporte depuis quelques temps une intention particulière : " Pour Erwan, notre grand cousin malade".

Erwan est un grand garçon. Il a bientôt huit ans. Il y a déjà longtemps qu'il est tombé malade. On a tous eu très peur, puis un peu moins, puis très peur encore. Il y a quelques semaines une greffe de moelle osseuse a été tentée qui semblait réussir mais aujourd'hui il semble que ça ne passe pas aussi bien qu'on pouvait l'espérer. 
Dans tous ces moments, dans toutes ces épreuves en plus de l'amour et de la présence de ses parents, est monté de nombreux points de la terre une grand mouvement vers le Ciel.
Ceux qui croyaient en Dieu par leurs prières, ceux qui n'y croyaient pas par leurs pensées, chacun a eu a coeur de soutenir ce petit garçon courageux, petit chevalier qui se bat contre un ennemi invisible mais si  farouche.
Vous qui me lisez, vous avez été de ceux-là  et je vous en remercie ,en leurs noms, de tout coeur.
Aujourd'hui le combat reprend. Un moment difficile où, plus que jamais, on a besoin de ressentir la force de ce grand mouvement vers le Ciel.
Alors , si vous le permettez, puisque c'est aujourd'hui la journée de la femme, au delà de la prière pour Erwan, je vous demanderai d'associer plus particulièrement sa petite maman, ses deux grand- mères et sa grande sœur. Non pas que les hommes autour de lui aient moins de mérites mais parce que je crois que le coeur des femmes vit encore plus intensément que le nôtre la souffrance de ces moments.
Vous me pardonnerez en ce soir où le ciel est si clair au-dessus de notre belle Provence, où ce dimanche à ressemblé à un dimanche de printemps, de venir ainsi troubler la paix du soir. Mais c'est très important.
Je sais bien que vous aussi portez d'autres intentions et qu'elles ne sont pas moins nécessaires mais je vous demande en toute simplicité de prendre aussi une part de celle-là.
Je vous en remercie et vous souhaite une bonne semaine.
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