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et pourquoi ne pas le dire ?
3 avril 2015

Trois jours. Triduum Pascal.

 

J'avais d'abord pensé ne pas écrire aujourd'hui. Ces trois jours, du Vendredi Saint au dimanche de Pâques,   sont généralement un temps de pause pour moi. Quand je dis pour moi, je le partage avec ces catholiques pratiquants dont le nombre diminue si vite. Un temps de retrait et d'attente, de petits sacrifices qui peuvent paraître puérils et dérisoires à certains mais qui sont une partie irremplaçable de notre identité.
Un vendredi en peine, un samedi en attente, un dimanche en joie...un lundi en repos. Un résumé de beaucoup d'états d'âme qu'on choisit de fêter à l'unisson.
Je n'irai pas plus loin pour ne pas gêner les lecteurs qui ne partagent pas ces croyances et si ça peut les rassurer ça ne mets en nous, ni sentiment de supériorité, ni la perte de vue de cet état de pêcheur qui est le notre....qui n'est qu'un autre nom donné à la médiocrité des hommes.
Ce week end nous ajoutera le bonheur d'avoir à la maison notre fille aînée et de partager avec elle un peu de son  expérience de création d'entreprise qu'elle mène en ce moment avec sa sœur (*). 
Le ciel est clair. Il fera beau. Le mistral n'est pas encore levé et s'il reste sage nous aurons un de ces week end merveilleux de printemps. Nos autres enfants ( et nos petits enfants) certainement nous ferons signe et nous les entendrons ou verrons leurs visages parfois de très loin.
La nuit de dimanche à lundi nous irons, comme souvent, suivre la veillée Pascale dans un monastère ami où la beauté des célébrations s'ajoute au mystère de l'instant. Le feu  qui brûle, l'eau qu'on bénit, le cierge que l'on remplace, la joie parfois de quelques baptêmes d'adultes, la beauté des chants grégoriens. Très souvent le sommeil me prend au cours de la cérémonie et je m'endors un court instant. Je me réveille toujours un peu honteux et confus mais il est ainsi des traits caractères qu'on porte en soi depuis l'enfance.  Pour moi, s'endormir inopinément  en est un.
Le monde pendant ce temps continuera de tourner, à son rythme, à sa façon. On l'oubliera, tout au bonheur de ces instants.
Et comment ne pas penser en ces moments à tous ceux qui d'une façon ou d'une autre ont partagé notre vie, ne serait-ce qu'un instant. Certains sont déjà partis. Ils sont encore dans nos cœurs. D'autres ne sont que loin ou se croient dans l'oubli. Qu'ils se rassurent, ils apparaissent toujours, parfois clairement, parfois seulement en filigrane dans nos têtes ou dans nos cœurs, en ces moments. 
Il en est ainsi pour toi,  ami lecteur,  qui me fait la grâce de m'offrir quelques minutes de ton temps.
Alors souffre que je t'embrasse , si tu es une femme. Et si, rareté sur ce blog, tu es un homme je partage avec toi une de ces  solides accolades sous lesquelles on  dissimule entre nous, avec beaucoup de maladresse, l'affection qui nous lie.
Bon week-end. Bonnes Pâques.
(*) je veux parler de MARIGALALA, le projet de mes filles.. Il reste encore quelques pour participer à cette aventure.
C'est là  : Ulule ( cliquer sur ce lien et découvrir) et fais passer le message.

 

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Commentaires
N
Joyeuses Pâques à vous Mr Jacques. Que ces moments d'imprégnation , de pensées et de prières vous emplissent de sérénité et de bien-être. Pour moi ce dimanche de Pâques sera fête de famille avec enfants et petits enfants, dégustation de chocolats et bonheur d'être en famille.<br /> <br /> Profitez des moments que vous allez avoir avec votre fille, et je suis sûre que vous saurez encore apaiser ses craintes quant à la réussite de leur projet.<br /> <br /> je vous embrasse bien amicalement.
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M
Joyeuses Pâques cher M. Jacques, ensemble par le coeur et grâce à Internet, dans l'action de grâce pour les merveilles de la technique moderne qui relaie la Communion des Saints !
Répondre
et pourquoi ne pas le dire ?
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