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et pourquoi ne pas le dire ?
5 avril 2015

Pâques : des dessins, un moulin, des moines, un bébé.

Un samedi paisible. J'avais parlé d'attente et c'était le juste mot. Samedi de marché et de ses joies ordinaires. Les gens qu'on croise. Les rencontres qu'on fait. Les mots qu'on échange. Un air de printemps qui renaît. Le marchand de fromage de chèvres est revenu et on se presse à son étal. Qui dira que, de nos temps, le goût n'est plus aux bonnes choses ? C'est déjà le repas. De douces et bonnes saveurs qu'on partage à trois. L'après-midi. Un livre qui attendait depuis quelques jours délivre sa fin. 

Plus tard, un vernissage nous donne l'occasion de découvrir un nouvel endroit. Un gros moulin autrefois employé au travail de la pierre repris pour abriter des gîtes et des expositions. D'étranges formes de métal blanches comme semées sur un beau gazon. La fabrique est devenue bastide et reçoit cet après midi une dessinatrice. De charmants dessins. Des bandes dessinées de magazine. Trois triplés nous ont fait rire quand nos enfants avaient à peu près leurs âge. Leur maman dessinatrice connait encore une belle notoriété. Ce qui l'a poussé chez nous à signer ses ouvrages en ce jour de printemps reste pour moi un mystère. Mais c'est là l'occasion de découvrir le moulin, et l'île entre deux bras de la rivière. Tout ça est bien charmant. On échange quelques mots. Elle signe quelques livres. L'hôtesse est charmante et nous reçoit, nous inconnus, avec le talent des gens qui savent mettre à l'aise. Cette femme a croisé un long moment l'histoire d'un homme qui a laissé une marque dans l'histoire conjuguée des États Unis et de notre pays. Il fut le porte-parole de John Kennedy. Des images des journaux de mon enfance. Un président assassiné. Une petite famille en deuil, des enfants qui jouent. 
Un repas léger. Un peu de feu dans la cheminée, un court instant. La veillée qui nous appelle au monastère. Le feu, l'eau, les chants, la joie qu'on attendait. Il est déjà plus de trois heures quand vient l'heure de se coucher. Une bonne 
nouvelle nous attend : la naissance d'une petite fille chez des neveux... voisins. Un jeu d'échanges de messages pour se rappeler qu'on s'aime. Le sommeil viendra longtemps après victime du excès de café. Je ne me suis pas endormi. Tiens j'ai peut- être un peu grandi. 
Et toi, lecteur mon ami, je t'associe à ma joie de ce jour.

 

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Commentaires
I
Joyeuses Pâques, cher Jacques !
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et pourquoi ne pas le dire ?
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