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et pourquoi ne pas le dire ?
24 avril 2015

Dans mon village il y a ....

Une rivière qui paresse entre les murs et qui s'éclate dans la campagne en mille petits canaux.

Une belle église romane qui s'est plantée un jour au bord de la rivière et qui depuis n'en a plus bougé.

Une porte surmontée d'un clocher qu'on appelle "beffroi" et qui marque l'entrée sud de la ville.
Un pont magnifique qui enjambe la rivière et qui sert l'été de plongeoir à des enfants qui bravent les interdits.
Un peu plus loin une passerelle métallique permet aux piétons et aux cyclistes de surveiller les jeux des cols verts et parfois même des oies sauvages.
Une ceinture de remparts qui entoure les maisons groupées autour de l'église.
Un château, un peu à l'écart, qui voisine avec l'ancien hôpital,
Une maison de maître devenue "mairie", à laquelle on accède par de charmantes petites passerelles de métal.
Un marché, deux fois par semaine, qui vient s'étendre juste à l'extérieur des remparts et qui donne au village un surcroît d'animation agréable.
Un cimetière planté de grands pins, paisible, une sorte de grand parc silencieux  qui rend un peu moins triste l'image de la mort de ceux qu'on aime.
De grands chemins bordés de cyprès qui partagent la campagne en grands champs.
Souvent, au milieu, de grandes fermes aux allures de bastides.
Siècle après siècle, les maisons ont entouré les remparts jusqu'à atteindre les premières fermes.
Dans mon village, on nait, on vit, on se marie, on meurt ...mais ça doit être bon puisqu'on y reste souvent de nombreuses générations.
Quatre fois par heure, les cloches du beffroi, précédent de cinq minutes les cloches de l'église.
Il y a des écoles, des jeux, des cris d'enfants.
Il y a des pommes, toutes les sortes de pommes qui ont, peu à peu, remplacé les vignes qui ont fait longtemps la richesses du village.
Quelques roues, quelques noms de moulins rappellent aussi qu'autrefois le village était industriel. On y écrasait le grain, la garance, on faisait fonctionner des fabriques.
Mon village est petit. On s'y connait. On s'y salue. On s'y croise. Les gens ont des noms, des visages, des histoires.
Au coeur de mon village, il y a ma maison....
Mais ça c'est une autre histoire.
D'ailleurs pourquoi j'écris tout ça ? Peut être parce que le printemps éclate en ce moment de tous côtés. Peut-être aussi parce que le monde alentour vacille et qu'il est bon de se dire que là, au moins, ça va !
Peut-être parce qu'un genou imbécile me fait souffrir et m'empêche de faire tout ce que je voudrais.
Alors ami lecteur merci de partager avec moi ce moment. Passe un bon week-end.

 

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Commentaires
M
Surtout, surtout, ne pas s'énerver... Quand un genou appelle au secours, un peu de soin, un changement de rythme, un moment au clavier... Et tout le monde s'en trouvera bien, particulièrement vos lecteurs !<br /> <br /> Bon courage, et patience...
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et pourquoi ne pas le dire ?
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