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et pourquoi ne pas le dire ?
14 juillet 2015

Grosse migraine, petits et grands bonheurs

Peut-être la grosse chaleur, peut-être la fatigue mais c'est certain , elle est là, installée, bien installée depuis deux jours. Une grosse migraine, de celles qui font se lever la nuit.

Vite la combattre : se lever, ouvrir les volets, constater qu'il fait déjà beau mais qu'il y a toujours du vent. Dans le jardin, monsieur et madame Merle font le tour des vers de terre avant que la maison ne s'éveille et qu'un preux chevalier et deux petites princesses n'animent l'espace de leur jeux. Je ne sais pas où est leur nid mais mon atelier sert d'école de vol pour quatre (cinq ?) petits merluchons bien peu farouches. Depuis la mort de Réglisse, notre petit chien et de Ricoré, notre vieux chat, plus aucune inquiétude d'agression ( avant non plus...mais quand on est né merle ou merlette, chien et chat ont bien mauvaise réputation ). Le soleil levant éclaire le fond du jardin au travers du mûrier et le vent l'anime avec délicatesse. Dejà ça va un peu mieux.
C'est le 14 juillet, un dimanche qui tombe en semaine, aucun travail en vue. La maison s'est vidée après un week end qui en a vu défiler du monde et des rires et des chants ( j'ai quatre ou cinq billets de retard ).
Hier soir, le conseil municipal offrait un apéritif à ses administrés. Ensuite, un peu plus tard dans le soir, un petit tour au bal avec deux petites princesses et leur maman. Le soir, l'évocation des bonheurs du jour empêche de s'endormir trop tôt. De temps en temps a l'étage un petit gémissement. Le petit chevalier est un peu malade, la voix cassée, un peu de fièvre aussi.
Dans la chambre du bas, une Grand-Ma dort encore, l'esprit occupé des petits bonheurs qu'elle va offrir à toute sa tribu. J'avais prévu d'écrire à côté d'elle mais le temps de prendre la tablette, elle avait occupé tout l'espace dans une de ces diagonales qui interdisent tout retour.
La migraine se calme. Seuls les yeux et le fronts restent encore douloureux. Un chant de coq : c'est la première fois que je l'entend d'ici en plein cœur du village. Ca m'étonnerait que le voisinage le tolère longtemps. J'aurai besoin de m'allonger, de fermer les yeux et d'attendre un baiser sur le front et les yeux ou quelque autre opération providentielles, mais c'est acquis : je suis toujours le premier levé. Tant pis ! Je profiterai de ce jour pour écrire, peut-être plusieurs billets, j'aurai ainsi un peu d'avance. 
Mais d'abord retirer les fauteuils et mettre en route l'arrosage, réparer cette belle guirlande de lumière que le mistral a déglinguée, ouvrir les volets de la cabane pour accueillir leurs jeux. J'oubliais : prendre un petit déjeuner sur la nappe rayée de rouge et de blanc restée là depuis le repas d'hier soir.
Penser aussi à écrire à son petit frère et à sa femme pour les remercier de ce mariage qui a rassemblé une grande partie de la famille. 
Trop tard. Une petite maman vient de descendre dans ses bras un petit chevalier malade ( une vilaine toux, une voix un peu cassée ). Déjà l'angélus donne au clocher de l'église et le beffroi lui répond. Le petit chevalier s'installe à côté de moi sur la canapé, pouce bien en bouche et doudou bien au chaud. Je sais que je vais remettre à un peu plus tard tout ce que j'avais planifié. Et la migraine disparaîtra bien vite dans une si douce proximité.
Bonne journée à  toi aussi lecteur. 
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