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et pourquoi ne pas le dire ?
8 août 2015

Aujourd'hui farniente et écriture...

Aujourd'hui sera jour d'un vrai repos. Je ne sais pas encore de quoi mon bonheur sera fait. Il est déjà tard et la maison est encore endormie. Deux petites princesses et leur tante préférée sont parties vivre un week-end de filles, plein de petites surprises et de moments doux dans la vieille ville de Lyon écrasée de chaleur. Un petit chevalier goûte aussi un moment de repos où il profitera seul de sa maman. La vie est belle pour un enfant au milieu des enfants mais il est parfois un peu difficile de trouver sa place et de temps en temps la solitude est bienvenue dans sa propre histoire.

Première pause : le petit chevalier est descendu rejoindre un grand père trop heureux de préparer un petit déjeuner partagé. Et on raconte les canards d'hier, le castor vu un long moment dans la rivière, maman encore endormie, les petites soeurs en goguette.
Dans le village le seul bruit qu'on entend est celui de deux ouvriers au bout de la rue qui reprennent l'enduit d'une façade profitant d'un petit moment d'ombre.
Puis une maman et une grand-ma se sont réveillées en attendant les bruits de la conversation et sont venues rejoindre le petit chevalier. 
Je disais qu'aujourd'hui serait jour de repos... Et jour d'écriture. Envie de partager cette série de moments de grâces familiales. 
Des semaines rythmées par une longue et douce série de mariage hélas interrompue par un enterrement. Des semaines de bonheurs simples, avec ce reste de travail et d'activités rendues un peu pénibles par la grosses chaleur mais qui donnent encore plus de saveur au moment des retrouvailles.
Le temps des vacances est temps de rupture. Dans notre terre d'accueil de familles, chacun s'affaire à recevoir les siens, souvent nombreux, et il reste peu de place pour se retrouver entre nous . Les enfants reçus sont aussi l'occasion de nombreux passages de leurs amis, qu'on a plaisir à revoir ou à connaître. 
On a plusieurs fois traversé la France. On a, à notre tour, retrouvé des amis ou des cousins lointains. Et les jours filent tendrement. La maison veille sur tout ce petit monde. Elle s'est enrichie d'un très beau cadeau de lumières multicolores qui le soir donnent au jardin une dimension encore nouvelle. Parfois elle perd un peu de son ordre apparent. La cour au fond, au calme aussi, maintenue bien a l'ombre par deux toiles d'ombrage est devenue une salle de jeux à l'heure des "temps calmes". Des armées de playmobil ont remplacé les anciens soldats de plombs.
La cabane s'est enrichie d'une cuisine. Les "pestacles" ont enchanté les acteurs autant que les spectateurs.
Il va y avoir un temps de pause, deux semaines en tête à tête, et puis on se retrouvera presque tous, une semaine en montagne. Est-il faudra se séparer pour un long temps.
Hier, le mariage nous a permis de voir notre dernier fils, témoin du mariage d'un ami. Nos enfants sont des hommes et des femmes, bien plus savants que nous et bien armés j'espère devant la vie. Et l'ingénieur qu'il sera demain nous a montré qu'il était encore plus que ça, capable d'un beau discours, mêlant humour, sagesse et tendresse. 
Dans deux jours il part pour un dernier stage en Afrique, un peu ému, un peu tendu de découvrir ce continent mystérieux. Ensuite ce sera la vraie vie de la recherche d'emploi et de l'entreprise où exercer ses talents..mais c'est une autre histoire. Hier, il était le témoin, l'ami d'enfance et d'adolescence,  le voisin de classes préparatoires, l'orateur appliqué du jour.
Alors ami qui me faites parfois la charité de me lire vous serez aujourd'hui aussi souvent que vous voudrez les témoins bienveillants de ces moments précieux.

 

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