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et pourquoi ne pas le dire ?
4 février 2017

Et si on laissait le peuple décider. Lettre à monsieur Fillon.....

Monsieur le premier ministre,

Je vous écris ce petit mot pour vous dire que le courage avec lequel vous réagissez depuis le début de cette sinistre campagne de dénigrement ....m'impressionne.
Je n'ai pas à juger les faits. Je n'en connais pas le détail. D'ailleurs je ne suis pas juge et personne ne me le demande. J'aurai bien sûr préféré qu'on ne puisse rien vous reprocher et que votre campagne puisse se dérouler comme prévue.
Votre démarche vous honorait : vous aviez pris le temps d'aller au devant des français pour les entendre et mieux... les écouter. Vous aviez construit un "vrai" programme solide et argumenté.
Ce programme devait certainement bien gêner le petit monde politico-journalistique qui gouverne notre pays depuis bien trop longtemps. Ils ont d'abord feint de vous ignorer. Puis ils ont minimisé votre importance.
Les sondages vous disaient perdant. Vous avez parlé. Vous avez séduit. Vous avez convaincu. Vous avez déclenché un véritable enthousiasme. Vous avez gagné la primaire, première étape.
En quelque jours vous avez regroupé autour de vous l'ensemble de votre parti, malgré bien des différences. Vous paraissiez alors suffisamment renforcé pour gagner le reste de l'élection.
Vous avez peut-être eu tort, à leurs yeux en tous cas, de leur montrer que vous n'étiez pas dupes du jeu journalistique et que vous n'étiez pas prêt à vous laisser humilier ni par eux par une quelconque humoriste. Pour vous le chef de l'état n'est ni un pitre, ni une girouette, ni un fantoche.
"Ils" ont commencé à chercher où pourrait être la faiblesse, la faille, l'angle d'attaque.
Celui qu'ils ont trouvé est tellement bas et faible qu'aucun homme politique, d'aucun parti que ce soit, ne vient le conforter.... tant il est évident que c'est une pratique commune (hélas, peut-être) chez les parlementaires que de rétribuer ses proches. Vous n'avez pas nié. Vous n'avez pas sorti quelque dossier qui puisse rétablir l'équilibre. Et vous aviez cessé bien avant beaucoup d'autres. Je ne serai pas "l'innocent de toute faute" capable de vous jeter la première pierre.
Vous avez juste défendu les vôtres, ne sacrifiant pas à la coutume établie de reporter la faute sur d'autres.
Vous avez continué de décliner votre programme, malgré les interjections et les lazzis télécommandés par vos adversaires, ou plutôt par vos ennemis.
Vous avez dit, et c'est l'évidence, que votre femme vous aidait dans votre vie quotidienne y compris dans votre fonction politique.Chaque être qui vit dans un couple "normal" sait comme il est vrai que chacun aide l'autre sans ambiguïté et sans contrepartie pour le meilleur et pour le pire.
C'est juste .....la vie. Vous avez dit devant tous que vous aimiez votre femme. Ça peut sembler presqu'un défi dans ce monde politique où chacun trompe sa chacune et réciproquement. Vous avez dit que vous attendiez le jugement des juges. C'est exactement ce que j'attendais d'un homme qui veut être président : qu'il accepte ce partage des pouvoirs parfois cruel et injuste.
Alors les meutes se sont déchaînés. Comme chacun d'eux se doute que la décision des juges ne vous condamnera pas, il fallait exciter le peuple et créer la vindicte publique. Mille fois par jour, à force d'insinuations, ils tentent d'imprimer de façon presque subliminale votre culpabilité . J'espère que le bon sens fera réagir nos concitoyens.
Puissiez-vous sortir renforcé de cet épisode , prêt à mener avec force et courage la suite du combat qui vous attend. Ils ne vous épargneront pas.
Je ne veux pas qu'on nous vole notre élection.
Je suis un petit, un sans-grade, un petit conseiller municipal dans une petite ville de province. Je vous ai écouté comme j'ai écouté les autres.Tout ce que vous avez dit depuis le début de la campagne montre que vous connaissez votre pays. Votre passé fait de vous le plus expérimenté de cette compétition.
Je ne dis pas que je voterai pour vous. Je ne le sais pas encore. Je veux pour l'instant que chacun puisse s'exprimer et faire valoir ses arguments. C'est commença que je conçois la démocratie.
S'il le faut je suis prêt pour cela a descendre dans la rue si c'est nécessaire. Je n'y suis descendu que très peu souvent et toujours pour des sujets graves : le respect de la vie, le mariage.
Mais je voulais vous dire que dans ce moment difficile, vous et votre épouse m'avez impressionné par la dignité de votre attitude.
Croyez monsieur le premier ministre à mes sentiments respectueux (Je ne vous connais pas assez pour être de vos amis mais ce serait pour moi un honneur).

MrJacques. Blogueur amoureux de la liberté de son pays.

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Commentaires
C
Vous êtes "amoureux de la liberté de votre pays" , je suis amoureuse de la LIBERTE . Je suis absolument écoeurée par la perversion, les manipulations et autres tactiques qui n'ont comme seul but de "casser" un individu, quelqu'il soit et quelque soit son but. <br /> <br /> Pour clore mon commentaire , je fais juste un "copier/coller" de ce que j'ai écrit ce matin sur un blog ami qui traitait le même sujet.<br /> <br /> L'homme est un prédateur et à l'inverse de l'animal qui n'agit que pour se nourrir, l'homme le fait pour engranger, pour avoir le pouvoir, pour écraser ses semblables. Ne trouvez vous pas que cette histoire là sent un peu le réchauffé.<br /> <br /> Je sais Jacques, que demain matin nous ferons plusieurs choses ensemble, au même moment, chacun de notre côté, mais je ne pense pas que nous puissions changer la mentalité du genre humain. Dommage !! mais bon week end quand même. <br /> <br /> Bien à vous.<br /> <br /> Chinou
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