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et pourquoi ne pas le dire ?
6 février 2017

États d'esprits ou états d'âme.

C'est calme le petit matin. C'est silencieux. C'est paisible. Le monde qui s'éveille. De temps en temps un bruit. Seul à seul, corps et âme. Un corps qui renâcle parfois et qui râle silencieusement contre ce réveil, venu trop tôt, quelque vieille douleur qui s'est réveillée, juste assez pour vous faire souffrir un peu et vous tirer du lit. Une âme qui se demande pourquoi on l'a réveillé si tôt quand elle est si peu capable de bien utiliser ce temps et ce silence donné. Il est des hommes dont l'esprit ne sait pas trouver le repos et s'agite sans cesse. Il ne sont pas capables de vraie contemplation, de cette observation paisible et silencieuse des grâces reçues. Je suis hélas de ceux-là. Mon esprit s'agite et vagabonde et tout ce temps qui pourrait être offert se perd dans les élucubrations errantes d'un esprit brouillon.
Il y a eu le temps de l'enfance, d'un petit garçon qui avait un peu de mal à trouver sa place." Où le monde va-t-il me laisser s'installer ? ".On n'a pas fini de se poser la question qu'on a déjà terminé la période dite adulte. On a travaillé. On a fondé une famille. On a construit une maison. Tout s'est passé si vite. Mille bonheurs ont frappé à la porte. Mille soucis ont obligé à se tenir droit, à faire front, à renoncer, à chuter, à se relever.
Et puis il y a ce sentiment, non pas d'être une marionnette tenue par des fils invisibles et soumis aux caprices de son créateur mais, bien au contraire, d'être comme un petit enfant malhabile qui essaie de tenir debout, que beaucoup de choses menacent et qui est protégé par un Être qu'il ne voit pas et dont il ne sent la présence que par les effets bienveillants.
Qui m'a dit un jour que cet Être était mon Dieu, qu'il veillait sur moi comme un père ? Je l'ignore. Je ne m'en souviens pas. L'un de ceux qui m'accompagnèrent sur le chemin ? Mon père ? Ma mère ? L'un de mes éducateurs ? Tous certainement.
C'est un Dieu qu'il est long de connaitre. C'est même impossible. C'est déjà si difficile de connaitre les simples humains que l'on aime.
Il y a eu ce temps où on se croit indispensable, pour nourrir les siens, pour faire un peu avancer le monde. Aujourd'hui c'est un temps étrange ou presque tout est reçu, où comme un riche rentier le temps m'est donné à ma guise.
C'est un sentiment étrange qui nait de tout cela. Il n'y a plus cet aiguillon. Heureusement mille tâches attendent. C'est pour celles-ci que je vais te laisser, ami lecteur.
Ces dernières semaines ont été riches en émotions. Mon blog s'est un peu affolé. Certains messages ont connu un retentissement inattendu. Il faut que je laisse le silence reprendre un peu sa place.
Bonne journée.

 

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Commentaires
C
Le matin, à la première heure, nous devons vous et moi, être "connectés", car nous vivons les mêmes petits bonheurs et les mêmes interrogations . Seuls les fils tenus par notre Créateur et la décision qu'il va prendre, le moment où il va la prendre, m'inquiètent. Bonne soirée Jacques, moi aussi, je retourne à mes occupations.
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C
Il paraît que je pense trop, moi aussi...<br /> <br /> Je connais bien cette activité mentale incessante, mais je connais aussi les moyens de ne pas la laisser nous envahir...<br /> <br /> Belle journée monsieur Jacques<br /> <br /> ¸¸.•*¨*• ☆
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et pourquoi ne pas le dire ?
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