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et pourquoi ne pas le dire ?
3 avril 2017

Un matin humide

Vendredi a été joyeux et ensoleillé. Nous avions pu, nombreux, nous livrer sans entrave au transport des cabanes avec un vieux et fidèle tracteur. Un barbecue partagé sur place pour clôturer la journée et les premières pousses qui apparaissent.

Samedi au contraire fut pluvieux. Une journée sombre mais éclairée par ce rassemblement de jeunes fiancés qui préparaient leurs mariages. Le soir, un coin de feu de cheminée, la chaleur de l'amitié des amis de toujours, le bonheur de la parole sans entraves, du rire, de vieux alcools. Dimanche, la pluie à nouveau était venue contrarier les fêtes prévues dans le village et un vide-grenier qui d'ordinaire rassemble de nombreux participants. Un long échange avec nos petits expatriés, tout juste revenus d'un campement en plein désert. Les devoirs du dimanche de la plus grande (qui complète avec sa grand-ma l'apprentissage de sa langue maternelle), la lecture appliquée de la seconde et le récit de la semaine avaient quand même été une bonne médecine contre la pluie. Il avait fallu attendre tard dans l'après-midi pour notre longue marche maintenant quotidienne.
Ce matin est humide, mais le soleil qui évapore l'eau de la terrasse annonce une journée pleine de promesses. Le jardin attend. Je vais m'atteler à finir de réparer la vieille porte qui ferme le garde-meuble promis à un autre destin, préparer ce chantier qui avancera plus vite en fin de semaine avec l'aide de l'aîné de mes fils.
Sur la terrasse le grand parasol a plutôt servi de parapluie mais il sent qu'il va retrouver son rôle. Les chaînes de jardin multicolores sèchent aussi. C'est un peu le désordre. L'herbe n'est pas tondue pour laisser voir les tulipes plantées en fin d'automne. Des monceaux de petit bois récupérés attendent d'être rangés.
C'est pour Elle, une semaine de travail. Mes journées à moi seront partagées entre mairie et maison. Peut-être un peu de place pour l'écriture aussi....si Dieu veut.
Le village s'anime au fur et à mesure du temps où j'écris. La cloche du Beffroi s'est tue à cause des travaux. Celle de l'église ne sonne que les offices et les "angelus" trois fois dans la journée. On a démonté du toit du beffroi la stridente sirène qui annonçait autrefois les catastrophes et qui s'était tue, tombée en panne. On vient de la remplacer par une plus discrète sur le toit de la mairie qu'on entendra une fois par mois pour contrôler son usage et j'espère ....jamais pour annoncer des malheurs.
Plus loin dans mon pays, la campagne pour nommer un président continue. Un peu n'importe quoi. L'heure est pourtant grave mais les gesticulations, rodomontades, et manœuvres diverses des tenants des "pouvoirs" font pitié, ou peur, ou rire. Mais rien de ce qu'on attend. Puisse le bon-sens de notre peuple lui faire choisir le meilleur d'entre eux.
Mais j'avoue que les spectacles modestes et joyeux qui m'entourent m'incitent plus à chercher autour de moi de vraies raisons, d'aimer, d'espérer, de croire, de faire.
Alors je vais m'y préparer et te souhaite, ami lecteur, de trouver toi aussi cette force mystérieuse que transmet l'espérance.

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