Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
et pourquoi ne pas le dire ?
17 décembre 2017

Balade sur le toit de l'hiver...

Qui donc veut venir avec moi ? 

Pourquoi ?

Pour s'embarquer en cet fin d'après midi de dimanche provençal, dans un étrange vaisseau ouvert à tous ceux qui savent rêver.
On s'élèvera vers l'azur. On parcourra la grande plaine griffée par les Sorgues qui entourent la maison.
On montera même jusqu'au sommet du Ventoux couvert d'une belle neige.
On survolera cent villages aux marchés de noël dans le froid et le vent.
On verra s'agiter, grandeur nature, des milliers de santons rythmant depuis des siècles le cours de nos vies de leurs gestes naïfs.
Puis la nuit viendra. On verra dans chaque maison les crèches qui brillent et déjà les préparatifs de cette grande venue à laquelle on s'attend.
On ira vite et haut, trop peut-être pour toi, alors tu serreras tes bras autour de ma taille dans un geste de grande confiance.
On tournera ainsi, sans se soucier du temps, au-dessus des maisons de ceux que l'on aime mais aussi de ceux que l'on ne connaît pas encore assez pour les aimer.
On entendra sonner les cloches des villages, cloches célestes des églises, cloches laïques des beffrois, mêlant en un même concert la peine des hommes et leurs prières aussi.
Sur le faîte des maisons des volutes de fumées blanches nous disent qu'on aime encore le feu de bois dans l'âtre ou grillent les châtaignes, ou peut être quelques pommes de terre sous la cendre.
C'est là la vue des hommes à l'approche de Noël où depuis deux mille ans et plus on se réjouit ensemble de la Venue d'un homme-Dieu.
"Et avant ?" Demanderas-tu. Avant, je ne sais pas. Avant, je ne sais guère.
Il y avait sûrement dans le coeur des hommes cette envie, cette attente...Il y avait sûrement le Ventoux, le vent, les Sorgues, la peine et la misère des hommes.
Il y avait sûrement la joie aussi qui accompagne la naissance, et qui atténue doucement la peine des hommes.
Tu t'endormiras dans la descente comme l'enfant que tu n'as pas cessé d'être.
C'est ça le secret, rien de plus, rien de moins.
...
Maintenant dors ! Je t'aime, petit enfant.

Publicité
Publicité
Commentaires
C
J'ai vu passer un char tiré par des oies...mais il a filé dans la nuit glacée, sans se retourner.<br /> <br /> J'ai dû rêver.<br /> <br /> ¸¸.•*¨*• ☆
Répondre
et pourquoi ne pas le dire ?
Publicité
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 240 366
Archives
Derniers commentaires
Publicité