Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
et pourquoi ne pas le dire ?
6 novembre 2019

Un dernier billet Andalou

2CB0C854-29D0-4D1A-B8E7-6B1710796362

 

L’automne s’est bien installé en Provence. La pluie aussi qui vient remplir les nappes avec bienveillance et dont on espère qu’elle ne fera pas déborder nos Sorgues.

Alors la belle et chaude Andalousie semble bien loin de nous. Aussi pour prolonger un peu cette escapade j’ai choisi de terminer par une page qui est pour moi fascinante et mystérieuse celle du monde des taureaux et de la corrida.

Une visite dans un élevage de chevaux et de toros élevés pour les corridas m’a fasciné. Une grande exploitation récemment construite par un torero. Des bâtiments blancs, construits récemment, mais qui donnaient l’impression d’être là de tout temps. Au cœur de ces bâtiments une petite chapelle est peut-être la seule évocation de l’inquiétude qui doit régner dans le cœur de ceux qui s’exposent à cet art dangereux de la tauromachie. Une visite intéressante où une guide nous initie aux rudiments de la connaissance de ce qui est un art. Nous visitons les terres où les troupeaux paissent paisiblement sans qu’on imagine un instant les combattants qu’ils peuvent être.

Je suis impressionné par ces monstres et la tranquille sérénité qu’ils dégagent. J’ai du mal à les imaginer dans une arène.

Cet endroit magique en pleine nature rythmé par la nature et les animaux avait quelque chose de magique. 

Je n’ai jamais assisté à une corrida et suis ignare en la matière. L’époque où nous sommes en Andalousie et la brièveté de notre séjour ne nous permettra pas d’explorer davantage le sujet. Nous passerons à côté de la maestranza de Séville sans y pénétrer. Il en sera de même pour les belles arènes de Ronda. Mais tant pis : chaque voyage doit garder en nous l’envie de revenir.

J’avais un beau-père très amateur et très féru de corrida. Il avait vécu en Algérie où la corrida était à l’honneur.  Il nous a laissé quelques livres sur le sujet. À peine rentré chez moi je me suis plongé dans une série de biographies de toreros mythiques et en suis ressorti encore plus intéressé. 

Cet affrontement entre un taureau et un homme dégage pour moi un étrange mystère. Je crois que c’est un sujet que je vais tenter d’éclaircir.

Je crois que ce sera mon dernier billet Andalou. Je ferme là ce carnet de voyage.

Merci ami lecteur de m’avoir accompagné. Je te souhaite une très bonne journée.

 

Il me faut maintenant retourner à mes affaires. Mon mandat en mairie va se terminer dans quelques mois. C’est maintenant le temps de la politique, des ambitions, des manœuvres et de la dissimulation. Un jeu que je regarde... un peu en spectateur, attristé par les complicités et le manque de courage. Heureusement c’est aussi un temps de chantiers difficiles qui mobilisent tous les soins et toutes mon attention. Et il y a tant de belles choses à finir.

Publicité
Publicité
Commentaires
C
Merci pour ce beau carnet de voyage.<br /> <br /> Vivement le prochain :-)<br /> <br /> •.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Répondre
et pourquoi ne pas le dire ?
Publicité
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 240 205
Archives
Derniers commentaires
Publicité