10 décembre 2019
Et hop ! Viré....
Tu as participé, ami lecteur, depuis assez longtemps à mes allers-retours "d’humeur municipale". Comment on passe de l’enthousiasme, au scepticisme, du scepticisme au questionnement, du questionnement de la déception, de la déception au partage, du partage à la menace reçue, de la menace reçue à la sanction exécutée...
Voilà ! depuis hier matin, je n’ai plus de mandats municipaux. Je me retrouve simple conseiller.
Je pourrais faire le fanfaron et dire que ça ne me touche pas. Ce serait faux. Je suis plutôt triste. Triste de perdre ce sentiment de rendre service. Triste de ne plus avoir ces contacts avec les entreprises de travaux. Triste de ne plus rencontrer les habitants dans le cadre de ces tâches. Triste surtout de cette chape de plomb et de silence que pas un de mes amis conseillers municipaux n’est venu rompre.
Le contact quotidien avec le personnel de la mairie va me manquer aussi. Il s’était établi une certaine forme de sympathie réciproque entre eux et moi que j’appréciais particulièrement.
Bon ! C’est dit. Mais je n’aime pas rester longtemps (tu le sais bien ami lecteur), sur de la déception et de la tristesse.
Je vais utiliser une partie du temps ainsi récupéré à aider à reprendre le contrôle de la mairie et à la renouveler. Mais ça c’est de la politique et ça ne t'intéresse pas (je te comprends). Je vais créer pour cela un autre blog.
Et il me restera du temps pour partager avec toi ces mille autres « petites » occupations qui viennent pimenter la vie des hommes.
Mais il paraît que lorsqu’on est amputé d’un membre, il continue de faire souffrir. Je crois qu’on parle de « membre fantôme ». Je vais être pendant quelques mois soumis au syndrome de la « mairie fantôme » ;-)
C’est vrai que ce matin, où le vent souffle fort, je m’en suis d’abord réjoui, car ce vent fait reculer les Sorgues beaucoup plus rapidement et très vite les travaux pourront se remettre en route. Tant mieux !
Je crois que je vais me couvrir chaudement et aller partager mes états d’âme avec la nature environnante.
Mais j’ai trop besoin de continuer à écrire sur ces pages. Je reviendrai vite.
Et qui sait ? En mars prochain le résultat des élections changera peut-être la donne et je viendrai alors paisiblement rejouer mon rôle de conseiller et retrouver mes chantier.
Je ne sais. Nul ne sait. Dieu le sait.
Bonne journée à toi aussi, ami lecteur.
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