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et pourquoi ne pas le dire ?
14 mars 2020

Douceur...

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Douceur d’un matin provençal. Bienfaits d’une nuit de repos. J’imagine mes petits enfants du bout du monde qui s’apprêtent à dîner. Ma grande fille en Beaujolais qui s’organise comme nous dans son village accroché au coteau où les vignes se préparent pour éclater au printemps. Dans l’autre continent du bout du monde, tellement vaste et qui vient déjà de subir une catastrophe écologique, on s’organise aussi pour lutter contre LE virus dévastateur et grâce à ce monde d’ondes qui irrigue le monde mon fils me dira comment. Je sais que l’autre, médecin, sera très impliqué dans cette lutte difficile dans ce monde de la santé qu’on a trop négligé.
Ici, ce damné virus a un peu écarté les hommes des désordres fratricides liés aux élections. Curieusement d’ailleurs, chez nous la santé est au cœur du drame, ainsi que l’art de vivre ensemble.
Ce petit virus explosif serait-il l’annonciateur d’un besoin de paix, de retrouver le chemin du jardin, l’envie de marcher dans nos belles campagnes, le long des champs et des vergers, de jouer avec ses petits enfants, de construire des cabanes, de parler à ses voisins, de repenser à Celui qui décide de tout ça. La nature humaine est ainsi faite qu’elle permet à l’homme les pires et les meilleures des choses, de l’égoïsme irrationnel qui fait dévaliser les magasins, à l’entraide souvent spectaculaire qui va parfois jusqu’au don de soi.
Notre monde, en tous cas notre pays, dans un goût immodéré des « choses » a oublié qu’elles devaient être faites pour « les gens ». Nous avons (car nous sommes tous responsables) pillé la planète pour quelques degrés de plus dans nos maisons, pour économiser nos pas, pour payer moins chers des produits venus du bout du monde.
Qu’importe de trouver des responsables. Comme dans la terre de mon petit jardin, épuisée par des années de culture trop productive, il faut faire revenir la vie, doucement, avec patience. Resserrer les liens. Apprendre à voir le bonheur quotidien. Savoir avec humilité recevoir ce qui nous est donné.
Les petits légumes de mon jardin ne sont pas tous beaux et même ...ils ne sont pas tous bons. Mais ils sont là, cadeaux de tous les jours. Ils en est de même entre voisins : aucun de nous n’est parfait et ceux qui voudraient faire croire sont bien inquiétants mais l’ajout de toutes nos « petitesses » peut transformer notre monde en quelque chose de bien doux.
Et puis il y a cette chose merveilleuse qu’on appelle intelligence qui nous a permis de connaître quelque chose de très doux qu’on appelle « progrès ». Je pense chaque fois que je prends n’importe quel outil, à l’artisan, à l’ingénieur, qui dans sa tête a ajouté son idée à celles de ses anciens pour rendre notre vie plus douce.
Et ce partage, avec toi mon ami lecteur, qui prend un peu de temps pour partager avec moi ces mots qui coulent dans le désordre, parfois larmes de peine...le plus souvent trop-plein du bonheur qui nous est donné tous les jours.
Il me reste à me préparer. J’irai certainement un long temps au marché. Mais d’abord il me faudra réussir à sortir de cette gangue de pensées qui bloque depuis plusieurs semaines mes petits travaux quotidiens, remettre en douceur dans ma tête des images apaisées. Desserrer ces noeuds qui le serrent le ventre le matin bien au-delà du raisonnable. Supporter les agressions. Dominer sa peur. Combattre sans souci des blessures à l’âme. Écouter les conseils de paix et retenir sa main...et sa plume.
 Ce qui est en train de se faire grâce a ta lecture bienveillante. 
Bonne journée, ami lecteur, de merci...
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