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et pourquoi ne pas le dire ?
29 octobre 2020

Reprise....

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Le « Labour Day » avait privé le grand-père que je suis de mon petit cours de français. Et ce matin, quand je retrouvais mon grand bonhomme ce fut avec encore plus de plaisir. De son côté, il s’en était passé des choses. Un week-end merveilleux avec cette étrange famille « recomposée » de 21 personnes. Trois jours de jeux et de bonheurs dans un univers merveilleux. Des poissons grillés sur le feu, des rencontres, des rires, des chants. C’était aussi le 12ème anniversaire de mariage de leurs parents.
Et il y avait le quotidien de l’école, des activités, des bricolages et que sais-je ? qui font le bonheur des hommes...et des enfants. 
De notre côté, il s’est passé beaucoup moins de choses. Plus de deux grosses semaines déjà que nous vivons avec ce virus maudit. Il peut se vanter de nous avoir mis « au tapis ». Nous en sortons peu à peu mais il reste en nous une fatigue profonde qui a du mal à se dissiper et marcher une heure dans la campagne nous épuise presqu’autant qu’une journée d’activité normale.
Pourtant nous sommes relativement « chanceux » car dans notre groupe de contaminés l’un d’entre nous est aujourd’hui en réanimation.
Dès le début de cette maladie, nous avons senti autour de nous ces liens formidable de l’amitié, de la solidarité et de la tendresse. Mille attentions, mille propositions de service. Le vrai bonheur d’être le « prochain » d’autres bien plus généreux que nous ne savons l’être.
Bien sûr que cette maladie n’est rien au regard de ce que vivent les nombreux malades de notre liste de prières. Ce serait  un événement presque banal s’il ne frappait l’ensemble du monde de façon aussi immédiate. 
Ce temps perdu (ou donné peut-être) est aussi un temps de réflexion, un temps de retour sur soi où chacun peut se demander où sont ses vraies priorités. Ce temps qui s’arrête est bien surprenant.
Demain, à nouveau, nous serons confinés et avant d’écrire ce billet j’écoutais le premier ministre expliquer à la chambre des députés le pourquoi et le comment de ces nouvelles mesures.
Ce monde politique est bien décevant qui se targue de solidarité nationale et où chacun pousse ses pions dans l’espoir de gagner un peu plus de pouvoir. Cette belle mission de gouverner, à quelque niveau que ce soit, est bien trop souvent laissée à des égoïstes et des médiocres qui ne cherchent que leurs propres avantages. Mais je suis de ceux qui pensen’y, en ces temps de crise qu’il est nécessaire d’adopter une certaine forme de discipline. Oh ! Certes, je garderai mon libre-arbitre et ma liberté de conscience et j’utiliserai l’art de la désobéissance sur des décisions qui me semblent infondées ou contradictoires car s’il est bien quelque chose que je déteste c’est qu’on me refuse toute forme de responsabilité dans la conduite de ma vie.
Mais revenons à des choses plus belles. Cet isolement nous fait encore plus prendre goût à la nature qui nous entoure et cet automne qui s’est adouci a, à nouveau,  paré notre nature de belles couleurs. Dans notre pays d’ocres, de verts et de rouges, les arbres déclinent toute cette palette et dès maintenant nos beaux et paisibles cimetières s’apprêtent pour la Toussaint et le jour des morts de ces merveilleuse fleurs.
Nos enfants d’Australie et de Nouvelle-Zélande où la nature a encore tant de place nous faisaient part de cette communion si forte qui règne encore dans ces merveilleux paysages. Ici, la fusion avec la nature se fait par touches plus fines et plus délicates dans l’espace plus réduit qui lui a été laissé et il suffit parfois de quelques heures au jardin, les mains dans une terre qui se reforme pour retrouver des traces de cette entente entre l’homme et la nature.
Au moment où j’écris ce billet j’apprends qu’un attentat de plus vient de se passer dans une église. Il a fait des victimes et ce genre d’événements se renouvelé trop souvent qui prouve bien que ces terroristes savent où est leur Ennemi. J’ai beaucoup de peine et je t’invite à t’unir par la pensée ou la prière à ceux qui sont frappés par ces horreurs criminelles et à leur familles.
Je suis désolé à ce moment où j’espérais offrir un billet joyeux et reconnaissant pour cette maladie qui se termine pour nous de conclure sur un touché si triste.
Je te souhaite une bonne journée, ami lecteur. Soigne toi bien. Je t’embrasse.
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