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et pourquoi ne pas le dire ?
11 juillet 2021

Contentement (état de joie éprouvé par une personne…)

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Je ne peux pas vraiment déterminer, en ce dimanche matin,  les causes réelles de ce « contentement ». Est-ce de m’être réveillé tôt, exempt de toute courbature alors que je m’étais couché très fatigué sans bien savoir trop pourquoi ? Est-ce de ce message reçu d’une malade qui m’est très chère quand nous attendons tous avec impatience qu’elle quitte « son » hôpital et nous rejoigne, à sa vraie place,  dans nos moments de bonheur ? Est-ce de ce week-end d’anniversaire où la maison s’est remplie pour fêter joyeusement le passage d’une décennie pour celle qui sera à jamais notre « petite » bien qu’elle soit notre aînée ? Est-ce d’avoir, au saut du lit, arpenté en silence notre maison et notre jardin, actuellement en plein bouleversement ? Les artisans qui réalisèrent nos deux toits viennent d’accepter de prolonger leur séjour et de réaliser les ouvertures de murs qui manquaient au projet ? (Bonne nouvelle mais qui m’oblige en un temps record de manipuler une fois de plus meubles et objets )
Est-ce, justement pour ce déménagement d’avoir bénéficié de l’aide et de la jeunesse d’un neveu courageux et serviable…et remarquablement efficace ? Est-ce de ce magnifique coucher de soleil hier soir sur le Ventoux ? Je ne sais. Nul ne sait. Dieu le sait. 
Je suis plus qu’autrefois sensible à l’aide d’autrui. Mes enfants sont trop loin pour que je les sollicite mais sont bien plus présent qu’ils ne  l’imaginent à chacun de nos gestes ? Mais chacun, à sa manière,  à su m’aider sur ce chantier,  d’abord en « planchant » avec nous sur le projet ou en sollicitant leurs amis, mon grand fils qui nous aida bien au moments des démolitions, notre dernier qui du bout du monde redessiner notre projet, mon petit frère qui fut là bien à point pour m’aider à de lourdes manipulations, et enfin ce neveu, encore hier. J’en oublie certainement mais mon cœur, lui, n’en oubliera aucun !
Je ne parle bien sûr pas d’ELLE, toujours là, présente et efficace à la fois, qui en plus de cette aide, supporte les sautes d’humeurs et le mauvais caractère de celui qu’ELLE aime et qu’ELLE aide.
Certes, ce n’est qu’un projet qui avance, une maison qui se construit. Ce ne fut au début qu’un rêve et ce ne sera qu’une petite trace de notre passage sur terre… mais c’est tellement plus dans nos cœurs.
Je vais, dans un peu plus d’une semaine, passer quelques jours en silence chez mes amis moines pour prendre le temps de remercier Dieu de tout ce qui fait ce contentement… et pour continuer de lui demander son aide et sa protection sur tout ce qui fait notre vie « ordinaire ».
Et toi, ami et lecteur, lecteur et ami, tu seras avec moi, sans peut être le savoir mais je suis sûr que tu le sentiras.
Alors je te souhaite un dimanche plein de « contentement » et je t’embrasse.
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Commentaires
D
Ce qui est touchant chez vous c'est d'entre apercevoir la place que tient chacun, de vos proches, parents, amis, aidants, de voir, que même éloignés ils sont présents, d'une manière ou d'une autre. Vous portez en vous une bonté particulière que l'on ressent fortement, et les jours de sérénité en silence chez les moines reflètent parfaitement la belle personne profonde que vous êtes. Vos billets sont un réel bonheur à vous lire et en retirer la substantifique moelle pour nous lecteurs, lectrices. Merci pour ce réveil apaisant et heureux.<br /> <br /> Je penserez à vous également et aux vôtres en vous réunis.
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C
Vous avez choisi une vie monastique pour quelques jours. Méditation et prières seront vos principales occupations journalières. Il en va de même pour moi, quotidiennement, mais "en plein air" où un simple lever de soleil me rapproche du créateur , me met en joie et m'apaise. Vous serez dans mes pensées.
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et pourquoi ne pas le dire ?
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