14 juillet ….

Il faisait frais ce matin lorsque je fis le « nouveau tour » de la maison. Depuis hier presque toutes les ouvertures sont faites et cette nouvelle circulation intérieure a pour moi quelque chose de magique (c’est également vrai pour la chatte qui explore tous les recoins de son nouveau territoire 😉).

C’est aussi un jour de repos pour les maçons  et le silence qui accompagne cette pause d’une journée a quelque chose d’inhabituel. 

Hier soir nous fêtions chez un ami la fin d’un toit auquel j’ai (modestement) participé. J’aime ce lien supplémentaire d’amitié que donne ce travail partagé. Un moment très doux. 

Ce qui fait qu’il était tard lorsque nous revînmes au village où, ce soir, c’était fête. La rue principale était fermée entre le beffroi et l’église, et nombre de tables étaient dressées, servies  par quelques « food -truck » et le commerçants de la rue. Quelques musiciens animaient la soirée. Mais lorsque nous arrivâmes c’était la fin, juste le temps de voir le feu d’artifice et les deux monuments joliment animés de lumières.

Voir ainsi revivre le temps d’un soir le centre du village avait quelque chose de magique.

Je revis avec bonheur quelques amis dont l’épidémie nous avait écarté et je pus prendre la mesure de tous ces liens précieux de voisinages tissés au fil des années.

Cette vie de proximité est certainement ce qui manque le plus à notre époque et il est tellement délicieux d’en profiter.

Depuis quelques jours les discussions tournent beaucoup autour du vaccin. C’est plutôt agaçant. Entre les pro-vaccins doctrinaires et les anti-vaccins pro-actifs il est tellement difficile de tenir une position médiane.

Nous avons eu le Covid, nous sommes vaccinés, et naturellement optimiste (et un peu rodé à l’art des statistiques) j’ai établi que ma propre probabilité d’être gravement touché par une forme grave de cette maladie était très faible. Je ne crains donc ni de la recevoir…ni de la transmettre. Un vrai sentiment de sécurité 😊.

Si d’autres craignent plus le vaccin que la maladie, c’est bien leur droit, et s’ils préfèrent courir ainsi ce risque….pourquoi pas ? 

C’est pourquoi ces chapelets de décisions gouvernementales m’exaspèrent et encore plus tous les contrôles ou interdictions qui les accompagnent…ou les accompagneront.

Je veux pouvoir serrer des mains, embrasser des visages, vivre normalement dans une prise de risque partagée et consciente. Et qu’il en soit ainsi pour chacun. Point besoin pour cela de contrainte.

Le temps s’est rafraîchi sur notre belle Provence et travailler cet après midi dans la maison où au jardin devrait être encore plus agréable.

Et si la vie était simple et douce ?

Je te souhaite un bon 14 juillet, ami lecteur. Je n’aime pas trop les évocations de la révolution ni des autres moments sanglants de notre histoire de France. Mais que ce jour soit devenu un symbole et fasse vibrer d’un seul cœur tous mes compatriotes me plait plutôt.

Alors bon 14 juillet, mon ami lecteur ! Je t’embrasse.

Comments

[margo]

Je suis heureuse de lire les deux commentaires de Ponpon et Author, ça fait du bien :)

[Ponpon 26]

Monsieur Jacques dont je tiens a rester l'ami lecteur, qui écrit tellement souvent ce que je pense...Je n'ai pas eu le Covid, je ne suis pas vacciné, je respecte les autres et leur avis mais j'aimerais pouvoir garder ma liberté de réfléchir et de décider, de circuler, de profiter de ma France et de ma culture Française, sans avoir à craindre la sanction d'un état devenu policier que je ne reconnais plus, j'ai l'impression qu'il faudrait davantage craindre une autre épidémie d'un virus tellement plus contagieux , le virus des mauvaises idées, celles de la cancel culture, du grand Reset, de la déconstruction, de la culture de mort, du quoiqu'il vous en coute et quoique vous en pensiez...Un Etat qui met déjà en doute mon esprit civique après que je lui ai consacré près de 40 années de service, et qui va me discriminer quand bien même je n'ai pas la lèpre, ... alors pourtant que je n'ai jamais rechigné à serrer la main du lépreux sans pour autant avoir été infecté...

Allons mon ami, Jacques je t'embrasse