juillet 2022

  ..ou plutôt presque pleine. Il ne nous manque qu’un seul couple à l’appel, retenu par le travail. La maison est pleine et je me suis retiré dans le salon à l’ombre et au calme. La chaleur est tombée. J’ai cueilli une vingtaine de petites tomates qui  viendront accompagner l’apéritif du soir. La maison est pleine et toute la journée  on y a entendu les bruits les plus divers : les plongeons dans la piscine, les rires, les jeux sous le préau, les discussions  dans l’eau.  La maison est pleine : je suis... [Lire la suite]

  Je profite de cette suite d’insomnie pour m’excuser, ami lecteur, de toutes mes fautes de relecture, d’orthographe et… de français.  Elles sont parfois causées  par ces correcteurs de texte qui s’imposent malgré moi (je les déteste ! ). Mais, plus souvent, elles ont les restes d’un passé scolaire où la grammaire et la syntaxe furent trop souvent négligées…ou simplement l’effet d’une relecture trop hâtive. Dans cette époque où l’ « à peu près » est trop souvent le grand vainqueur, je t’en demande humblement... [Lire la suite]

  Ce sera dans quelques heures le marché de mon village revenu à son emplacement d’origine…Enfin !  Il fut autrefois très prospère. Il a perdu beaucoup d’importance ces dernières dizaines d’années à cause d’une gestion plutôt cahoteuse du stationnement qui s’est terriblement aggravé ces trois dernières années.. Il est devenu tellement difficile de trouver une place pour sa voiture à proximité que les clients ont souvent renoncé à s’y rendre.  Mais j’étais hier soir le marché de Velleron, le village d’à côté. Une... [Lire la suite]

  Il a l’air bien triste ce chaton qui pleure avec tristesse au fond d’une cour fermée. Ne te laisse pas attendrir, ami lecteur, cette gentille petite bestiole va passer une grosse partie de la journée  de bras en bras, objet des soins attentifs de 4 gentils enfants qui s’attendriront de toutes ses pitreries. C’est sûr que cette caisse de tomate en carton et cette vieille couverture ajoutent au misérabilisme 😉. Cet animal impressionnant répond au nom de « Trompette ».  Il naquit dans une grange du Beaujolais.... [Lire la suite]

  A l’heure où je vous écris ces quelques lignes, entre dans la maison le peu d’air frais qui devra renouveler celui des 24 heures à venir. Le reste du temps se déroulera dans une pesante atmosphère.  Notre maison est au cœur d’un village ancien ceint de rempart, un concentré de pierres et de bitume et ce ne sont pas les quelques petits jardins comme le nôtre qui peuvent diminuer l’accumulation de cette chaleur dans toutes ces pierres. Oh ! Je ne me plains pas. La maison est grande et ancienne. Les murs épais, le jeu... [Lire la suite]

Marseille est une belle ville où les rues n’arrêtent pas de monter ou de descendre. Au-dessus de toute cette agitation la Bonne Mère veille avec bonté sur toute une agitation bruyante et colorée.  Marseille est un port avec tout ce que ça peut comporter de mélanges de peuples et de communautés. Mais c’est surtout un ensemble de petits quartiers qui sont de véritables villages autonomes que la topographie a imposé. L’appartement dont je veux vous parler est dans  l’un de ces quartiers  là.  Dans un petit... [Lire la suite]

  C’est vrai que c’est pénible cette chaleur torride qui nous brûle le jour et la nuit nous empêche de dormir. C’est vrai que les bruits étouffés de notre monde politique en vacances ne nous font pas rêver. C’est vrai que les menaces qui pèsent sur nous et que certains semblent manipuler à leur profit nous plombent, que ce soient les diverses épidémies, le climat, la pollution ou autres. C’est vrai que mes jambes renâclent à porter ma vieille carcasse et me le font payer. C’est vrai que je râle de mon inaction forcée. ... [Lire la suite]

  Je regarde le ciel sans lune et parsemé d’étoiles. Je vois un premier visage qui me sourit. Il m’est familier. Je veux lui parler mais il se retire et un autre apparaît et c’est une ronde qui commence où vivants et morts se succèdent sans souci du lieu ni du temps. Ma grand mère chérie côtoie ma petite sœur qui ne vit jamais le jour. Mon voisin de classe au bureau encombré de mystères parle avec un de mes vieux professeurs qui ne fut jamais le sien. D’anciennes amours enfantines qui n’eurent jamais lieu expliquent la vie... [Lire la suite]

  …de la robe de la mariée se déploie comme un éventail sur le parvis de la cathédrale. Comme un éventail tant la chaleur est caniculaire …ou comme la coquille Saint-Jacques des pèlerins de Compostelle. Car ils partent pour un long et beau pèlerinage ces deux beaux mariés rayonnants. Ils quitteront l’église dans une belle jeep rénovée pour rejoindre le lieu de la fête. Et c’est sous le bel ombrage de cette propriété, que nous aimons tous et qui a accueilli bon nombre de mariages amis, que je félicitais ces deux jeunes et... [Lire la suite]

  …s’est glissée dans la suite de mes billets qui me contraint un temps au silence. Ils arrivèrent dimanche soir pour quelques semaines depuis leurs Alpes. Dès l’aube du lundi matin nous les quittions avec l’aînée de nos petits-enfants pour un voyage promis depuis bien avant ce COVID qui séparait les gens qui s’aiment. Une halte à Poitiers dans une maison (tellement accueillante et que nous aimons tant) fut un prologue délicieux. Puis le mardi matin nous partîmes pour trois jours et deux nuits... [Lire la suite]