C’est assez rare mais ce soir je suis seul chez moi. ELLE, est partie jouer aux cartes chez des amies. Aujourd’hui a été un jour calme. Un réveil aussi tôt que d’habitude, le corps un peu meurtri de la reprise des travaux d’hier. Il faudra que je m’y fasse : « qui veut voyager loin ménage sa monture ! » et dès que je travaille au rythme que j’aime, je m’arrête épuisé et j’ai du mal à refaire mes forces. Ça a toujours été le cas mais autrefois il suffisait d’une nuit courte, d’un bon sommeil pour récupérer …c’est moins le cas aujourd’hui 😉.
Le vendredi est mon jour de «garde » à l’église. J’allais consciencieusement m’y geler ce matin. Personne ne s’y arrête en ces jours trop froid. J’aperçus simplement mes amies qui venaient changer les fleurs et la relève arriva très vite en m’a personne d’une autre amie avec qui j’échangeai avec bonheur quelques nouvelles.
Je profitais de l’après-midi pour aller chercher du bois chez le marchand. Les prix ont encore augmenté et il m’a fallu du temps pour le charger, le décharger et le ranger.
Puis vint l’heure délicieuse du thé, agrémenté de scones et d’une confiture de citron qu’ELLE a fait cette semaine et qui est vraiment TROP DÉLICIEUSE 😊.
Puis ELLE partit à sa partie de cartes et je me trouvai seul.
Je bus un bon whisky avec quelques biscuits. J’alternais entre la lecture d’un roman (bien écrit) et l’essai d’un peu de télévision (dont je me lasse toujours très vite à ces heures de grandes audiences).
Le temps semblait figer. J’avais envie d’avoir à côté de moi, un ami, une sœur, un frère…mais il y avait seulement le petit chat. J’avais ce besoin pressant d’amitié, de présence, d’existence qui n’a pas son équivalent.
Alors j’ai décidé d’écrire ces lignes, nouant un rapport invisible avec ceux de mes amis lecteurs qui, à cette heure là, consultaient encore leur écran.
Je leur parlerai du feu qui brûle dans la cheminée, de celui que je j’allumerai pas dans le salon parce que je suis seul, de l’hiver qui revient mais en beauté avec du froid, du soleil et du ciel bleu, du temps qui passe, du manque, de l’esprit qui vagabonde, de mes ombres familières.
Voilà c’est fait….bonne soirée, ami lecteur, et bonne nuit…j’ai été content de te parler. Je t’embrasse.
