23 février 2023
Dur, dur !
Était-ce ciel gris et cette pluie qui ne voulait pas venir ?
Étaient-ce les trois jours précèdent où je travaillais d’attache pied sans compter ma fatigue ?
Ou bien ce premier jour de carême où l’on devine déjà qu’on ne tiendra pas le quart des résolutions prises ?
Je ne sais. Ce que je sais c’est que, levé à l’aube, je n’arrivais pas à démarrer, à enfiler ma tenue de travail et à rejoindre mon chantier. Je trainais. Je n’arrivais même pas à trouver de saveur au livre que je lisais. Je tuais le temps. J’allais même mr recoucher sans trouver le sommeil (je ne sais pas dormir le matin 🤨).
Il y a des jours comme ça ou rien ne vient rompre la grisaille.
J’avais beau faire défiler dans ma tête les visages magiques de ceux que j’aime, appeler à mon aide tous les saints du ciel, me dire qu’il fallait avancer, que c’était nécessaire, que chaque heure qui passait me rendrait la reprise plus pénible….rien n’y fit.
Puis le repas de midi terminé, j’allais m’équiper, puis couper et fendre un peu de bois.
J’apercevais les quelques tiges des premières fleurs et même les crocus fleuris. Cette première tâche initiée allait m’entraîner vers une autre : vider complètement la pièce où je travaille ou tout me gène en ce moment. Il y a quelques gros meubles, un sèche linge, de vieux radiateurs et prenant mon courage à deux mains je vidai la pièce avec résolution. Ce fut lourd et pénible Je décidai alors que ça suffirait pour aujourd’hui.
Et, la fatigue revenue, et avec elle le sentiment d’un peu d’utilité, je repris mon livre que je trouvai alors savoureux, je réfléchis à l’organisation des travaux des jours prochains, j’imaginais cette pièce finie et notre famille ou nos amis qui en prenaient possession.
Le ciel devint moins gris aussi. J’étais prêt à retrouver ma sérénité le temps d’un soir.
Parce qu’au delà de l’impression d’hyperactivité que peut donner parfois celui qui se raconte sur le papier au jour le jour, il y a aussi des « jours sans » et a qui le partager sinon à ses amis ? C’est juste la raison de ce texte.
Passe une bonne nuit, ami lecteur. Je t’embrasse.
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