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et pourquoi ne pas le dire ?

12 mars 2025

Exercice…

 
Laisser venir le soir. Attendre le silence. N’entendre que les bruits… du silence. Le vent. Les meubles qui craquent. Les bruits qu’on ne comprend pas. Prendre une liste, une liste de gens qu’on aime, ou qu’on a aimé et qui sont morts, ou qu’on devrait aimer dans le bon ordre des choses si on était bon, parce qu’ils en ont besoin. S’asseoir à côté de la cheminée éteinte mais qui a brûlé quelques heures aujourd’hui pour enlever l’humidité d’une fin d’hiver trop mouillée.
Un à un faire défiler dans sa mémoire les gens de cette liste. Que font-ils ? Dorment-ils déjà ? Peut-être qu’ils dînent encore ou qu’ils font la fête ou qu’ils font comme toi et parcourent leurs propres listes. 
D’autres écrivent, comme toi. Ils écrivent des petits billets sans importance, ou des traités, des livres, des romans. D’aucuns rêvent, d’autres prient. D’autres sont peut-être sans espoir… alors tu vas chercher au fond de toi toutes tes provisions d’espérance et tu essaies de leur faire passer.
Comme le sommeil ne vient pas tu prolonge l’exercice jusqu’à ne plus sentir rien d’autre que le temps qui passe. Le temps n’a pas d’importance. Le monde n’a pas d’importance. De toute façon la planète aussi est mortelle. Ce qui compte ce sont eux qui sont conçus dans le cœur d’un Dieu d’amour et chacun d’eux est important pour Lui. Ne les laisse pas passer. Retourne à ta prière car c’est une prière que tu fais dans le savoir. N’essaye pas de maîtriser quoique ce soit. Fais juste ce que tu as à faire, sans inquiétude, sans te presser, surtout sans te laisser presser par les autres. Ta trace est minuscule et ton passage insignifiant que tu sois César, Alexandre, Bonaparte….ou toi. Mais c’est ta trace et quelqu’un la suit que tu ne connais pas.
Laisser venir le soir. Entendre le silence.
Je t’embrasse, ami lecteur. Bonne nuit.
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11 mars 2025

Cher Ezéchiel,

 
Je crois qu’il est temps de t’écrire. Bientôt quatre semaines que tu es parmi nous et je ne t’ai pas encore demandé ce que tu pensais de cette famille dans laquelle tu es arrivé. Tu as d’abord fait connaissance de ta jolie maman puis de ton papa qui as du te faire un peu peur avec sa barbe. Dès le lendemain Grand-Père et Grand-Ma (c’est nous 😉) venaient te voir à la clinique avec ta grande sœur Félicité, émue et certainement impressionnée de te voir enfin.(Nous, nous étions juste sous le charme et nous t’avons trouvé très beau !). Elle,  On lui avait beaucoup parlé de toi mais te voir « en vrai » ça lui faisait quelque chose.
Ensuite tu es rentré à la maison. Tu as bientôt vu arriver la famille de ta maman et ton premier cousin. C’était de plus en plus facile pour toi : tu commences à être à l’aise dans ce bel appartement. C’est ton territoire. 
Après tu as fait connaissance de ta petite cousine marseillaise. C’est celle qui vient juste avant toi dans l’ordre de la famille. Entre ta sœur et toi. Je crains que plus tard. Ces deux canailles t’étouffent de leur tendresse parfois envahissante.
Puis la semaine dernière, profitant de leurs vacances chez nous, c’est tout le reste de la tribu qui est arrivé : tes quatre grands cousins et leurs parents. Ces cousins-là ils sont vraiment très grands, les deux grandes filles sont déjà des adolescentes et les deux garçons de grands garçons. Tout ce monde t’a trouvé très beau et n’a eu de cesse que de te tenir dans les bras.
Voilà. C’est ça ton univers familial. La famille de ta maman et celle de ton papa ont déjà fait une grosse place pour toi. Tout ce monde ne demande qu’à t’aimer.
Ils seront pour un certain temps les principaux témoins de tes bonheurs et les plus grands consolateurs de tes petits malheurs.
Puis ton monde s’enrichira chaque jour de nouvelles têtes. Mais ça c’est une autre histoire.
Il paraît que tu as un peu tendance à confondre le jour et la nuit : faire la fête la nuit et dormir le jour. Essaie de te modérer pendant un certain temps. Je crois que tes parents ont du mal à suivre ce rythme.
Le reste, tu me le raconteras plus tard. Quand tu seras grand. J’ai hâte de te revoir. 
Tu n’es pas obligé de me répondre. Ils suffit que tu charges ton ange gardien de venir me visiter dans mon sommeil.
Je te couvre de bises.
Grand-Père ❤️❤️❤️
10 mars 2025

Rappel à l’ordre….

 
Après ces quatre jours de bonheur familial, il fallait bien quelque chose de concret pour revenir sur terre et aborder sereinement la reprise du mode « ordinaire ».
J’avais prévu la dégustation d’un whisky bien sympathique offert par ma fille aînée (le Dimanche, pendant le Carême, convient seul à ce genre de plaisirs 😂😂😂). 
Il en fut tout autrement. Une pluie forte s’était mise à tomber et au moment de fermer les volets je découvris une inondation qui entrait dans la maison. Je l’attribuais à nos tuyaux d’évacuation bouchés. J’ignore pourquoi mais il y a un endroit de la maison où les eaux de pluies se mélangent aux eaux sales et qui s’obstrue régulièrement (environ tous les ans 🤬). 
Hier soir, ce fut le cas. Il fallu donc, pendant qu’ELLE tentait de maîtriser l’entrée des eaux dans la maison, sous une pluie battante, avec des instruments de fortune, déboucher un tuyau plein de m….), un exercice qui dura beaucoup plus longtemps que prévu, qui me permit de réviser l’ensemble des jurons de mon vocabulaire, qui mit à mal une patience légendaire et manqua de briser notre couple. Nous en sortîmes trempés…mais vainqueurs 💪. Il fallut quand même une longue douche pour se débarrasser de cette impression malodorante.
Et je t’assure, ami lecteur, combien le whisky délicieux qui suivit fut apprécié.
Il FAUT aimer le whisky ! C’est un des points non discutables d’une véritable éducation du goût ….et celui-ci était très bon.
On dit de certains artisans de talents que s’ils laissent un défaut dans leur ouvrage c’est pour ne pas avoir la tentation de penser que c’était l’œuvre de Dieu. Et bien cet incident m’aura permis de me rappeler qu’après ces bons week-end revient le temps de la vie ordinaire.
Je profite d’une petite pluie qui retarde mon départ au jardin pour écrire ce petit billet. Je t’embrasse, ami lecteur. Bonne journée.
4 mars 2025

Mardi-gras….

 
Je me suis réveillé ce matin encore plus tôt que d’habitude : à l’heure où mes amis moines descendent chanter mâtines dans leurs abbayes silencieuses. J’étais terriblement joyeux et j’avais envie de commencer ma journée par ce billet.
C’est aujourd’hui mardi-gras, le jour qui précède le long careme qui se conclut le jour de Pâques, un jour de joie avant des jours d’austérité. Est-ce pour ça que je fus réveillé par le rêve étrange que je veux vous raconter ?
Dans ce rêve je retrouvais, par un étrange concours de circonstances, les amis de mes vingt ans. Je les reconnaissais bien malgré leurs cheveux blanchis (ou disparus 😉). Je reconnaissais aussi dans les dames qui les accompagnaient quelques-unes des charmantes jeunes filles que nous croisions alors. D’autres, avec cette même élégance  que donnent des vies bien pleines, s’étaient ajoutées depuis. Elles parlaient beaucoup de leurs familles, plus aujourd’hui des joies qu’elles avaient vécues que des épreuves  que nous avions rencontré. Nous, les hommes, moins sages, une fois de plus nous refaisions le monde.
Notre jeunesse correspondait à cette horrible période d’après 1968, où il était de bon ton de tout remettre en cause de ce que nous avions reçu des générations précédentes. Le cynisme était à la mode et marquera toute notre époque. Mais nous, nous ne le voulions pas. Nous voulions continuer d’y croire, améliorer le modèle, et tenter de vivre ainsi.
La génération de nos parents avait connu la seconde guerre mondiale. Il y avait parmi nos pères des hommes qui s’étaient engagés pour leur pays et pour notre avenir. C’était aussi le cas de nos grands-parents parents. Ils avaient connu bien d’autres épreuves que nos petits états d’âmes d’enfants gâtés. Il y avait eu de vrais sacrifices et de vrais héros et toutes ces héroïnes des périodes sombres.
Nous voulions être à la hauteur. Nous vous voulions continuer de porter ces mêmes valeurs (un mot interdit aujourd’hui).
Mais nous nous n’avons pas connu tout cela. Notre seul « héroïsme » à nous a été de vouloir continuer à vivre au mieux comme cela et à le transmettre nous-mêmes à nos enfants…du lieux que nous avons pu.
Et aujourd’hui nous nous retrouvions. Bien sûr, il y avait eu de la « casse ». Certains avaient choisi plus de confort dans le monde en abandonnant ces idéaux. Quelques couples s’étaient brisés aussi aux duretés de la vie. Mais nous ne voulions pas y penser. Nous ne voulions pas non plus trop nous raconter mais juste partager un demi-siècle plus tard le bonheur de se retrouver et de se dire que tout cela était bon et reste bon. Nous n’étions pas très riches…mais pas pauvres non plus. Nous avions reçu pendant tout ce temps le fameux « pain quotidien » que nous demandions dans nos prières.
J’étais tellement content de ce bonheur ordinaire que j’ai eu envie de commencer ma journée en le racontant.
Je pense à mes enfants et à mes petits-enfants délicieux. J’espère qu’ils ne seront pas trop déçus de leur héritage, de ce que nous avons essayé de partager avec eux et de faire vivre encore un peu de temps. Je sais qu’ils feront, eux aussi, de leurs quotidiens de belles choses.
C’est pour eux que je voulais écrire ces mots…et bien sûr pour toi, fidèle ami lecteur. Je les embrasse et je t’embrasse.
Bon mardi-gras et bon Carême (même si je sais déjà que je ne tiendrais pas la liste de mes petites « privations » 😉.
1 mars 2025

Capitaine-chèf Picart…

 
Ci-joint un bref communiqué qui résume bien la situation sur le terrain et qui éveille chez un grand-père plein de souvenirs joyeux.
Quand on a huit ans, une solide imagination, nombre de bonnes lectures et un héritage familial patriote, la tête est remplie d’épopées qui couvrent toute la période historique connue. Et si, une machine à écrire portable, une vraie, la même qu’utilisait Hemingway est à votre disposition. Vous pouvez alors vous promener dans un univers sans limites où l’héroïsme a sa place.
Certains s’offusqueront que la guerre fasse partie de la réalité d’un petit garçon: tant pis pour eux. On le voit aujourd’hui quand des menaces planent : le souvenir de l’héroïsme de nos anciens, des sacrifices consentis, des vies offertes, des dangers affrontés reviennent en mémoire.
Enfant, j’ai passé des heures devant le grand miroir de l’armoire de la chambre à affronter des indiens, des bandits, des gardes du cardinal (j’avais choisi le camp des mousquetaires 😉).
Ce petit-fils là admire sans réserve les super-gendarmes du GIGN. Il a une capacité illimité d’imagination et de dessiner ou d’écrire ses histoires.
Que sera-t-il plus tard ? Peut-être comme son grand-père quelqu’un de tout à fait ordinaire. Ou alors comme ses arrières-grands-pères, et même son arrière-arrière-grand-mère se mettra-t-il en danger de guerre. On ne sait.
Ce que je sais c’est que j’aime trouver chez mes petits-enfants ces vrais qualités de l’enfance. Chacun a sa manière m’impressionne pour ce qu’il est et pour son devenir. Je les aime à la folie.
Le ciel est gris aujourd’hui. Nos travaux avancent et deviennent de plus en plus visible…et c’est tant mieux. Notre univers se réduit aux qu’âtres murs d’une grande chambre…alors il faut des fenêtres d’évasion. Merci à mes petits-enfants.
Bon week-end, ami lecteur. Je t’embrasse.
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26 février 2025

A quatre mains….

 
J’arrive en ce moment, dans une des pièces de mes travaux, au moment où ELLE, peut me rejoindre et m’apporter son aide en plus de ses conseils. Ainsi depuis lundi nous travaillons ensemble, ELLE a des travaux de peinture et de finitions, et moi à des travaux d’enduit, de ponçage, de menuiserie.
C’est finalement assez rare et c’est terriblement agréable. D’abord parce qu’à deux on avance tellement plus vite que seul (je dirai trois fois plus vite…ceux qui bricolent me comprendront 😉). Ensuite parce que c’est l’occasion d’échanger beaucoup, de s’entraîner, de prévoir la suite, de s’eng… aussi parfois 😂, et que c’est finalement assez rare.
Notre maison nous a accompagné une grande partie de notre vie. Elle a suivi l’évolution de notre famille. Elle a vu beaucoup d’amis, de réunions, de moments joyeux (parfois tristes aussi). Bref, elle fait partie de notre vie.
Nous n’aurons jamais fini de l’améliorer et je crois que ce qui arrêtera son évolution ce sera notre incapacité à faire ou à faire faire…mais nous n’en sommes pas encore là.
Nous regardons beaucoup sur nos écrans les chantiers que d’autres mènent et qu’ils réalisent avec brio. C’est un peu troublant. On y voit réaliser de belles choses, avec une grande efficacité, et souvent une assez grande maîtrise des techniques qui relativisent beaucoup nos petites réalisations. Une belle leçon d’humilité😉. Mais c’est aussi très sympathique de voir ces gens, jeunes pour la plupart, partager cette façon de concevoir une maison.
Mais assez bavardé ! Il faut y retourner. 
Bonne journée, ami lecteur. Je t’embrasse.
24 février 2025

En croisière….

 
Il fait gris. Décidément le soleil tarde. Et comme il est important pour le sédentaire que je suis devenu de faire un peu de sport, je m’installe sur un rameur devant la terrasse du second étage. Il est tôt. Le travail n’a pas encore repris sur le chantier d’en face. 
Je tire sur mes rames imaginaire en regardant le plus loin possible. Dans les oreilles j’écoute une pièce policière des années soixante.le décor est planté. Les allers-retours de mes bras deviennent des vrais coups de rames. J’avance sur un long fleuve inconnu. Lorsque le chantier d’en face se met en route il devient un port lointain.
J’ai dessiné mes premiers bateaux de croisière lorsque j’avais une douzaine d’année dans les tristes salles d’études des pères maristes, à la place de réviser mes leçons. Ils étaient très détaillés. Tout y était prévu :  l’eau, les vivres, les outils, les armes, les voiles et les armes.
Je n’ai pratiquement jamais navigué… »en vrai ».. J’en ai pourtant fait depuis ce temps des expéditions et des traversées. Des rêves à moitié éveillés qui, avec un peu de chance, se prolongeaient la nuit.
J’aurais aimé savoir raconter tous ces voyages, ces paysages découverts, ces gens rencontrés souvent bizarres. Les années passant j’ai souvent cru que cela s’arrêterait un jour. Après tout, ça ne m’empêchait pas d’avoir une vie tout ce qu’il y a de plus ordinaire.
Ça marche toujours : quand il fait gris, je m’insère dans ce rêve inachevé. 
Ce matin, ça a duré une heure. Puis je me suis mis au travail….avec plus d’entrain.
Je te quitte, ami lecteur, après ce petit bout de chemin.
Je t’embrasse. Bonne nuit. Toi aussi, fais de beaux rêves.
23 février 2025

Espoir…

 
Le ciel gris et la vilaine bruine qui l’accompagne ne nous permettent pas de rêver au printemps. Mais heureusement il y a des signes qui ne trompent pas : les jours qui rallongent, les oiseaux qui chantent le matin, une herbe épaisse et grasse qui a envahi mon potager et quelques choux et poireaux qui retrouvent de la vigueur.
Mais il faut aussi ajouter une bonne part d’imagination, de rêve et d’espoirs.
La semaine dernière ne fut pas QUE la naissance d’un petit-fils de plus 😊 à Marseille, c’était aussi celle de l’anniversaire de l’aîné de mes petits-fils, Valentin, un garçon sympathique, ouvert, joueur de rugby, scout, enfant de chœur…et plein d’autres caractéristiques toutes aussi attachantes.
Nous avions envie de lui offrir un cadeau original et durable.
Or, tu n’ignores pas, ami lecteur, tout le bien que je pense du phénomène vendéen qu’est le Puy du Fou, un bel endroit de mémoire, de réussite et d’exaltation de belles valeurs humaines.
Et en ce moment se dessine là-bas un beau projet de magazine bâti autour de l’histoire de trois héros, Otto (un chien), Vic(une petite fille) et Jacques 😉( un petit garçon ) qui a la fin de la seconde guerre mondiale vont arpenter la France dans une série d’aventures.il porte un joli nom : « LE PANACHE »
 
Ce projet est fédéré par une charmante écrivaine (Gwenaëlle Barrussaud-Robert) dont j’aime beaucoup les romans mais qui compte aussi à  son actif de nombreux ouvrages pour enfants et adolescents. Nous décidâmes donc de l’abonner et de lui faire savoir à l’avance de façon originale (la parution commencera en avril).
Tu n’imagines pas, ami lecteur, ce dont la gentillesse et la délicatesse sont capables.
Aussi notre Valentin reçu cette annonce accompagnée d’une jolie carte et je suis sûr que ce cadeau tiendra ses promesses.
On ne dit pas assez combien les réseaux peuvent générer des liens d’amitiés qui autrement n’auraient pu se faire 😉.
Aussi je les utilise aujourd’hui pour faire l’éloge de ce nouveau magazine et de sa délicieuse rédactrice.
Je t’invite ami lecteur à te renseigner à ton tour et à abonner tes jeunes amis.
Bon dimanche. Je t’embrasse.
@lepanachemagazine @gwenaele_rbt
19 février 2025

Repos ?

 
J’avais ce matin juste envie de me reposer…mais ça n’est pas si simple.
Parce qu’il y a et qu’il y aura toujours mille choses à faire :
Pour avancer les travaux de notre extension,
Pour maintenir ou remettre en état notre maison principale,
Pour « faire du bois »,
Pour retourner à mon potager délaissé, 
Pour avancer sur notre projet de chambre à louer,
Pour se maintenir en forme et en santé,
Pour ne pas réduire le temps à l’étude ou à la prière,
Pour lire,
Pour écrire….
Si tu ajoutes qu’ELLE travaille cette semaine, tu comprendras ami lecteur que je me sente un peu coupable de cette envie …de rien.
Si tu ajoutes encore qu’à force… nous avons perdu l’habitude et le talent de ne rien faire…
Alors tu comprendras pourquoi mon aujourd’hui sera juste velléitaire, confus, procrastinien, brouillon…pétri de mauvaise conscience.
Et, une fois cet article écrit, dès le premier clin d’œil d’un lecteur, ou au premier rayon de soleil dans un ciel gris, ou à la première image de quelqu’un que j’aime…tout reprendra son cours…juste un peu plus lentement peut-être.
Merci, ami lecteur, d’être ainsi le confident de mes états d’âme.
Je te remercie. Je t’embrasse et je te souhaite une bonne journée.
16 février 2025

Escapade marseillaise….

 
Parfois dans le flot tranquille des jours, un événement survient qui vient tout perturber. Il faut, à la hâte, laisser la maison, prévoir un système de secours pour les animaux, abandonner les travaux en cours. Mais le le jeu en valait la chandelle et apportait sa récompense : Nous avons laissé, il y a deux heures à peine,  dans leur jolie maison un petit « Ezechiel » tout neuf et tout doux, sa grande sœur et ses parents. En deux jours il s’est fait une place dans tous les cœurs de ceux qui savent son existence.
Sa grande sœur ne comprend pas encore très bien comme le ventre gonflé de sa maman est devenu ce petit être qu’elle embrasse avec douceur. 
Le temps qui passe donne encore plus envie à l’homme « ancien » que je suis de ne pas laisser passer un seul bonheur possible avec ce petit enfant tout neuf.
Mais le week-end nous a gratifié d’autres bonheurs : découvrir un frère et une belle-sœur venu prêter la main pour cette naissance, passer quelques heures avec nos autres enfants marseillais autour d’un pique-nique ensoleillé dans un joli parc à contempler les facéties de deux petits cousines complices, et dimanche matin d’assister à une messe télévisée savoyarde où nos enfants prêtaient leurs concours de chants et de services à une messe préalable à une canonisation. 
Enfin le jeu des photos, des films, des coups de téléphones, de la visite à la maternité…..de quoi bien remplir ce moment privilégié.
Puis nous sommes rentrés. Le petit chat, un peu à court de nourriture, ne semblait pas nous en vouloir. Nos trois poulettes, elles, étaient bloquées devant la porte anormalement fermé à cette heure de leur poulailler. Un oubli de programmation dont je ne suis pas fier. Mais elles sont saines et sauves et le mal est réparé. Nous pourrons dès demain revenir à l’équilibre.
Le temps s’était arrêté dans une maison pour s’intensifier dans une autre…un jeu de vase communicant. 
Demain la vie reprend son cours. Un nom de plus dans la prière matinale. Une image qui s’ajoutera bien à sa place auprès de tous ceux que nous aimons.
Il me reste encore à patienter quelques semaines pour que la lecture de la Bible m’amène jusqu’au livre d’Ezechiel dont je ne connais pas encore assez la vie…mais chaque chose en son temps et je refuse de prendre de l’avance.
Merci d’être le témoin de ces bonheurs, ami lecteur. Je t’embrasse.
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