19 décembre 2019
Avignon, 8 h du soir...
Tu t’apprêtes à retrouver de vieux amis comme tu le fais une ou deux fois par mois depuis de nombreuses années.
Le téléphone sonne. Un appel du bout du monde. À Auckland, en Nouvelle-Zélande c’est le matin. Trois petits enfants (qui sont d’ailleurs tes petits-enfants) en pyjama veulent te raconter que c’est le premier jour des grandes vacances. La quatrième dort encore.
Seul le plus jeune t’explique qu’il y retourne aujourd’hui...parce qu’il faut préparer la fête.
Trois petits enfants...mais pas beaucoup de dents. On est en pleine période de « petite souris » quand les premières dents partent en vadrouille. Pour le dernier c’est juste parce qu’il est tombé qu’il arbore ce beau sourire de vampirounet .😍😍😍
Alors tu te dis que c’est merveilleux de traverser ainsi le ciel...
Au petit matin suivant...il y a quelques heures. Une petite vidéo t’attend. Deux petites filles rigolotes se sont cousues des robes de fêtes et leur maman les filme pour te les faire connaître. Au fond un petit garçon fait des cabrioles sur un trampoline.
Tu ne les verras pas à Noël. C’est beaucoup trop loin.☹️. En tous cas pour cette année. L’année prochaine peut-être 😎😊😊
Mais tu sais qu’ils feront régulièrement ces petites incursions médiatiques dans ta vie.
C’est comme ça, ami lecteur, qu’on écrit des pages de bonheur. Cette année la famille se rassemble à deux endroits...aux deux extrémités de cette grosses boule d’amour qu’on appelle la terre.
Eux et nos Australiens.
Nous et nos « français ».
Bien sûr qu’en France, c’est vraiment le b.... Bien sûr que dans mon village je viens de me faire virer par mon maire (capitaine Haddock, donnez-moi vite des idées de noms🦔🦦🐖🦨🐫😉😉😉😉🤬🤬🤬🤬)
Bien sûr qu’on annonce de la pluie pour les jours qui viennent et que l’on craint que, de nouveau, les Sorgues débordent.
Bien sûr que des voyous ont incendié une de nos écoles, fraîchement refaite (j’en suis d’autant plus triste que j’ai suivi tous les travaux et le savoir-faire des artisans qui y ont mis leur cœur.)
Bien sûr que toutes les caméras de surveillance du monde ne remplaceront jamais un vrai sens civique partagé.
Bien sûr aussi que ce sera un Noël difficile pour nos amis malades, pour ceux qui galèrent, pour tous nos soldats qui passeront Noël sur des terrains de guerre, et pour ceux pour qui ce sera un jour comme les autres ...de travail parce qu’ils veillent sur les autres où travaillent pour eux.
Mais il y a tout ce bonheur dont je parlait au début...Alors mon cœur déborde de reconnaissance.
Noël approche à grand pas, ami lecteur.😊
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