« Repas de mecs »….

Même si c’est un mot que nous n’employons guère,  le mot « mecs » me semble bien choisi pour définir ces agapes régulières que nous pratiquons entre nous à l’exclusion de toute présence féminine. Non pas que vous soyez absentes, mesdames, car vous êtes bien là dans l’invisible espace de nos cœurs et de nos pensées. Mais nous apprécions néanmoins votre absence physique qui nous ouvre un espace particulier de liberté😉😉.

Aujourd’hui, nous étions dix qui rejoignîmes à midi la maison de notre hôte.

Le Comtat Venaissin est une belle région qui n’est pas sans évoquer certains endroits de Toscane avec laquelle nous avons tous un vrai cousinage.

Imagine, ami lecteur : en fond de paysage les Dentelles de Montmirail, une jolie route bordée de cyprès de Florence qui serpente dans un paysage de vignes, d’oliviers, de figuiers parfois. Au loin deux très belles église. La plus lointaine est ressortie de ses ruines grâce à un groupe d’amis courageux, la plus proche est juste au dessus de la maison de nos amis.

Une très belle demeure. Devant un joli perron de pierre une terrasse, sur laquelle une table est dressée à l’ombre de magnifiques platanes. En contrebas un charmant jardin où des allées de buis entourent quelques carrés de fleurs qui abritent de jolies statues. Quelques cyprès parsèment l’espace et contribuent à cette touche italienne dont je te parlais au début de ce texte.

Je connais cette maison depuis bien longtemps. Elle n’a pas cessé de s’embellir avec le temps. C’est toujours un grand bonheur d’y aller.

Deux heures passées ensemble à parler de nos familles, de nos préoccupations, à se partager des nouvelles de nos amis absents. Une délicieuse blanquette qui donne à croire que notre ami n’a pas été seul à préparer le repas mais qu’il a profité de l’aide de sa charmante épouse, cuisinière hors-pair. 

L’exercice voudrait que ce soit nous qui préparions seul notre repas, mais il arrive que l’un ou l’autre « triche » et se fasse aider pour le plus grand bonheur de chacun. Le vin aussi est délicieux. On le choisit le plus souvent dans nos vignobles locaux qui regorgent de petites merveilles.

Et quand vient l’heure du départ nous repartons chacun de notre côté, confortés dans nos amitiés et convaincu  de la nécessité de cette tradition.

Je t’avoue ami lecteur à avoir eu un peu de mal à reprendre mes travaux de maçonnerie mais j’en trouvais cependant le courage réconforté par ce bon moment.

Ce petit n’a pas d’autre objectif que de remercier le ciel de ces belles traditions et notre ami de sa belle hospitalité.

Et te souhaiter à toi aussi ami lecteur de pareilles fêtes qui contribuent à ces bonheurs quotidiens que j’aime à te raconter dans ces lignes.

Je te souhaite une bonne nuit. Je t’embrasse.