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et pourquoi ne pas le dire ?
14 octobre 2022

Confort…

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Confortablement installé dans un petit fauteuil, je regarde le chat qui dort. ELLE, vient de partir travailler et je me donne un peu de temps de paix avant d’attaquer ma journée de petites choses. Nous ne chauffons pas encore (un des bonheurs de vivre en Provence ) et je n’ai même pas encore fait rentrer de bois, retardant au maximum un effort un peu au delà de ceux que je m’autorise à faire pour l’instant. Le jour se lève tard, aussi paresseux que notre petite chatte.
Dans mon pays c’est le « foutoir »: la vie devient chaque jour un peu plus difficile et un peu moins agréable dans une ambiance politique délétère d’élus très décevants à tous niveaux. De quoi se réfugier (comme un chat) dans une hibernation coupable et irresponsable 😉.
Mais (car il y a toujours un « mais », Dieu merci !) j’ai passé le début de la semaine à rendre à mon potager une allure présentable. Mes « carrés » donnent leurs derniers légumes et je n’ai encore rien planté  ni pour l’hiver, ni pour le printemps. Les prochaines semaines seront consacrées à l’amendement de mes sols, à installer une petite serre démontable pour abriter mes semis d’hivers et de printemps, à remettre en état mon  arrosage et à planter quelques bulbes pour le printemps. C’est aussi le temps où je met un peu d’ordre dans les installations collectives qui entourent mon espace. Je retrouve peu à peu l’énergie nécessaire à cet entretien et j’offre mes dernières petites douleurs pour mes amis « vraiment » malades, qui souffrent dans un lit, ou au fond d’un hôpital ou simplement chez eux.
C’est extrêmement réconfortant de savoir qu’on peut ainsi dire partager des souffrances physiques et morales. C’est une des nombreuses choses qui m’incitent à croire en Dieu et, pas assez savant pour mieux justifier cette croyance, la perception presque tangible de ce partage de peines et de joies me tient en grande partie lieu de catéchisme.
Parlons-en justement de ce catéchisme : cette année, j’ai pris en charge dans mon village de m’occuper de l’enseigner à une joyeuse bande de petits enfants. Ils ont l’âge de mes petits-enfants, ils arrivent joyeux après l’école, goûtent et écoutent un vieux monsieur de l’âge de leurs grands-parents qui leur parle de Dieu. Ils sont adorables et curieux, et je suis plus impressionné que si je parlais à un auditoire d’adultes. C’est un exercice intéressant, bien au delà de l’effort pédagogique, je me sens terriblement engagé.
Et puisqu’il faut conclure ce billet pour passer à des choses plus utiles je te parlerai de deux choses, ami lecteur : du dernier dîner d’anniversaire décennal de notre groupe qui clôt une série pour dix ans. Nous fêtions un de mes beaux-frères qui vient d’accéder à la même dizaine. Le même groupe d’amis (à  l’exception d’un  malade et de son épouse), un délicieux repas préparé par ma petite sœur, une joyeuse ambiance, le rendez-vous donné pour dans dix ans (peut-être dans 5 ans car le temps devient de plus en plus court 😉). Nous avons une fois de plus refait le monde…mais sans plus de succès qu’auparavant 😂😂.
Et je conclurai en te parlant de ce moment délicieux de ce week-end à venir où nous nous retrouverons tous (nous, nos enfants, leurs conjoints…et nos petits-enfants) pour quarante-huit heures. Le jeu des expatriations, du Covid, des obligations professionnelles, ne nous avait pas permis cela depuis plus de quatre ans. Ce sont nos enfants qui s’occupent de tout. Inutile de te dire la joie que nous faisons de ce moment. 
Mon week-end sera donc probablement silencieux….c’est pour cela que je te souhaite, dès ce matin, en plus d’une bonne journée, un bon week-end. Je t’embrasse.
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