5 septembre 2023
Écrire…
C’est tellement doux d’écrire le soir d’une journée de « reprise ». Le temps m’a semblé long aujourd’hui : je nettoie comme je peux le fond de mon puit plein d’une vase un peu glauque et difficile à attraper. C’est très fatigant, ça sent mauvais, c’est en plein soleil et le résultat tarde à venir.
Il est des travaux comme ça qu’on repousse sans cesse et qui deviennent nécessaire. Dieu que c’était pénible ! Alors lorsque vient le soir, qu’on repose son livre parce qu’on est trop fatigué pour suivre l’intrigue. Pendant qu’ELLE téléphone à sa fille qui lui raconte sa rentrée de prof et de mère de famille, j’écoute d’une oreille distraire et je caresse ma tablette pour fabriquer ces mots, qui deviendront des phrases, qui elles-mêmes feront la trame de ma petite chronique d’une vie ordinaire.
Je sais que toi, ami lecteur, tu prendras quelques minutes de ton temps pour lire ces lignes. Je me demande parfois pourquoi et j’imagine que c’est parce qu’entre nos vies il y a quelques analogies et que pendant cet instant nous sommes dans une sorte de communion de vie.
C’est tellement doux ce tissage de mots, ce tressage de phrases.
J’entends au téléphone que mon petit-fils de 8 ans va apprendre le trombone. Un grand-père que je n’ai pas connu jouait aussi de cet instrument et je vois ça comme un clin d’œil. Je revoie ce «poilu » photographié en infirmier à côté de son train sanitaire. Il a ce regard malicieux qu’ont beaucoup d’hommes dans la famille et qu’a ce petit garçon. Il y a presque 150 ans d’écart entre leurs deux vies…c’est beaucoup, non ?
Voilà les idées passent et le temps aussi. Je viens de retrouver l’éveil nécessaire à la lecture de la fin de mon roman. J’ai pris plaisir à ce petit monologue.
Il ne me reste plus qu’à te souhaiter, ami lecteur, une bonne nuit et à te remercier de ton passage. Je t’embrasse.
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