16 février 2024
Des murs blancs….
Presque tous les murs de notre maison sont blancs. Parfois, rarement, un soubassement rehausse leur blancheur et donne un peu plus d’éclat aux blancs.
Ce sont des blancs qui varient, avec les ombres, avec la lumière, avec la poussière, avec le temps, avec la fumée de nos feux de bois qui les ternit parfois.
C’est curieux comme ces blancs peuvent avoir du contraste et du relief…peut être parce que notre maison est si biscornue que la pièce suivante est toujours un mystère.
Les moindres objets prennent ainsi du sens. Notre maison est simplement meublée de meubles anciens sans style particulier, des meubles d’usage, hérités du passé, ou glanés en brocante ou en salle des ventes. Aucun n’est précieux mais ils ont tellement de prix à nos yeux qu’on ne saurait nous en dessaisir que pour aller à ceux qu’on aime sans qu’un prix ne vienne troubler le don.
Nos murs sont blancs. Quelques tableaux ça et là leurs donnent un peu de relief. Ils ont les mêmes origines que les meubles. Et puis il y a ces objets fabriqués ou détournés par ELLE quand il s’agit de décoration, par moi si ce sont de vieux bois, de vieilles pierres ou d’anciens matériaux. Comme par magie chacun y trouve sa place.
Aujourd’hui je n’ai rien fait que lire, un peu écrire, allumer et entretenir le feu, garder l’église, faire la sieste mais surtout je L’ai aidé à installer deux jolies lampes faites de SES mains pour une de nos chambres qui accédera peut-être un jour au statut de « chambre d’hôtes ». J’y ai eu ma petite part en façonnant deux petits morceaux de bois.
Je me croyais plus courageux cet après-midi mais je passe d’un canapé à un fauteuil, alimentant parfois le feu, réfléchissant au comment de mes futurs travaux, parfois un peu au pourquoi de l’importance de notre maison dans notre vie.
Le ciel est un peu gris et il serait sage d’allumer quelque lumière, mais je n’ai pas envie de le faire. J’attends SON retour pour un thé, une conversation que j’espère longue. Je replongerai ensuite dans deux livres ouverts ce matin. Un Sylvain Tesson (« avec les fées ») qu’elle m’offrît le jour de cette Saint Valentin étrange qui coïncidait avec le mercredi des cendres (je ne lui avait rien offert ☹️) et un Christian Bobin (« la folle allure ») que je n’ai jamais lu mais que je trouvai ce matin dans une boîte à livres.
Donc je te laisse ami lecteur, trop occupé à ne rien faire. Je te souhaite un bon week-end. Je t’embrasse.
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