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et pourquoi ne pas le dire ?
16 décembre 2016

Crèche ....et laïcité.

Notre crèche est installée. Chacun des santons a pris sa place, y compris, comme chaque année les nouveaux qui sont venus se rajouter aux plus anciens. Cette année une jolie lavandière, un petit mouton (qui se reconnaîtra), un petit porcelet amusant et une jolie barque.

Ma contribution à été bien faible. Elle a juste consisté à monter sur la colline chercher les mousses, les branches, les quelques cailloux. Tout le reste vient d'Elle : l'art d'utiliser les matériaux, de placer avec talent toutes ces choses dans le coin du salon sur le petit bureau d'écolier, d'installer lumières et santons.
Notre salon est petit, notre crèche est toujours un peu à l'étroit. Les santons y sont nombreux qui s'ajoutent année après année. Car Noël est Noël. Que l'on soit seul ou que l'on soit nombreux. Cette année pour nous, notre Noël se passera entre adultes mais la grâce de l'enfance sera là, dans nos cœurs, dans nos souvenirs,  dans nos espoirs, dans notre Espérance.
Dans notre pays ingrat qui a oublié qu'il devait tout à Dieu, les guirlandes des villes ne portent plus les étoiles, ni les images de crèche, ni même celle d'un Père Noël qui doit trop évoquer Saint Nicolas.
Notre pays est devenu "laïc", c'est à dire que le dieu qu'il adore est... le grand "Rien". Le dieu de l'absence et de l'indifférence. Dans le meilleur des cas l'homme ainsi n'adore que lui-même, parfois quelques proches ou alors des causes si éthérées et si lointaines qu'elles ne signifient plus rien.

Un petit dieu dont la seule caractéristique est de de poser en opposition de notre Dieu...à qui ils doivent tout, à qui ils ont tout volé. Même ce mot "laïc" détourné de son sens premier. "Laïc" autrefois signifiait "n'appartenant pas au clergé". C'est devenu une sorte de chasseur de Dieu.
Mais oublions tout cela l'espace de quelques jours et concentrons-nous sur ce petit espace. Comment peut-on ne pas aimer l'idée de cet Enfant-Dieu qui va naître là, au milieu de nous, dans nos activités quotidiennes ?
C'est vrai que le village de crèche ne correspond plus à nos activités. La vie ne se passe plus trop au coeur des villes et des villages mais plutôt dans les centre commerciaux, parfois industriels, plus souvent de bureaux. Dans les crèches aussi, dans les écoles, dans les bureaux, dans les maisons de retraite, parfois sur les chantiers, dans les salles de spectacle ou dans les parcs d'attraction. Les hommes du Mal l'ont bien compris car c'est la qu'ils posent leurs bombes et qu'ils font leurs dégâts.
Mais la magie de Noël n'est pas là. Elle est au plus profond du coeur des hommes. Notre Dieu qui chaque année revient cette belle nuit vient là où les hommes, chez les pauvres d'abord, au fin fond des favellas, au coeur de la jungle, peut-être sous la bretelle d'une autoroute, dans les cellules, "que sais-je ?". Il vient chez les riches aussi quand ils savent l'accueillir. Il est écrit que c'est pour eux un peu plus difficile car ce qu'ils ont reçu, ils doivent en faire bon usage. Chez nous aussi, les "moyens", trop riches pour être pauvres, trop pauvres pour être riches...un peu comme les santons de la crèche.
Mais il est là. Les jours sont comptés qui nous séparent de saint anniversaire. Dans le coeur de la nuit, après le léger repas du soir nous irons écouter la veillée puis assister à la messe. Nous rentrerons à la maison. L'Enfant-Jésus aura trouvé sa place dans la crèche. Nous retarderons l'heure du coucher.
Ce qui se passe après est un secret ;-) mais le lendemain au réveil des cadeaux seront posés au pied de la cheminée.
La suite, ami lecteur, fais comme moi. Commence à l'installer dans ton coeur.
Je te souhaite une bonne journée.

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