Samedi ensoleillé

Lorsque je me suis réveillé d’une courte sieste sur le canapé, c’est ELLE quii était partie se reposer dans la chambre. J’y suis passé. La petite chatte aussi dort à ses pieds.

J’attendrai donc un peu de temps pour aller travailler au jardin.

Il fait un si beau soleil que j’ai envie d’y donner un petit coup de « propre », une préparation pour l’hiver. Y planter quelques fleurs : un ensemble de chrysanthèmes multicolores que je mettrai en massif. (Je ne sais pas pourquoi on associe ces fleurs à la mort. Elles ont des couleurs si chaleureuses ! )J’ai acheté aussi quelques bulbes que je placerai au hasard dans les pelouses pour venir s’ajouter à celles qui annoncent le printemps.

La semaine fut riche et laborieuse. Il avait fallu changer un chauffe-eau (mauvaise nouvelle !) Mais ce fut l’occasion d’agencer de façon plus rationnelle ce que nous appelons « le cellier » et qui n’est guère plus qu’un gros placard.

Les « réseaux » nous renvoyaient aussi de bonnes choses : un long coup de fil avec notre « australien », de belles images de nos néo-zélandais qui viennent de faire retaper un van pour arpenter leurs nouveaux territoires.

Ce matin, le soleil, appelait à sortir et j’en profitai pour parcourir le marche. Un marché ensoleillé et un peu frais. Un marché d’automne en Provence. J’aime les échanges que ces étals suscitent, les rencontres. Aimer son village, c’est aimer son marché.

La pluie qui est tombé cette semaine a semé le désordre dans les travaux de notre cœur de ville et les a retardés . C’est un chantier important et assez technique qui mérite qu’on y consacre du temps. J’aime dans ces entreprises voir les énergies se conjuguer pour maîtriser les imprévus et réduire au mieux les gènes occasionnés. 

Chacun se croit à même de donner son avis sur ces travaux importants, trop peu y consacrent le temps qu’ils méritent. 

Ainsi hier après-midi, il y avait un enterrement et les entreprises ont pris grand soin de respecter le silence nécessaire au recueillement.

Ce matin il y avait aussi un grand match de demi-finale du coupe du monde de rugby. Après la France et l’Australie c’est la troisième équipe que je soutenais, la Nouvelle-Zélande, qui s’est inclinée face à une Angleterre magistrale... pas de chance !

J’aime décidément beaucoup ce sport plein de puissance et d’élégance à la fois. Je l’ai pratiqué longtemps et c’est là que j’ai le mieux vécu la notion d’équipe : un ensemble constitué d’individus aux qualités bien différentes, où chacun à un talent à exprimer, où chacun a un rôle à jouer, où aucun avis donné n’est méprisé, où la stratégie est claire et partagée par chacun, sans dissimulation. 

Ce mot d’équipe est trop souvent utilisé à tort, et parfois même instrumentalisé. En tous cas une équipe ce n’est pas un outil utilisé par un seul pour satisfaire ses propres ambitions...quelles qu’elles soient Et qu’elle qu’en soit l’efficacité.

 J’ai admiré ces néo-zélandais qui jusqu’à la dernière minute tenaient leur place avec courage, jusqu’à la fin du match. Une attitude qui me servira d’exemple en ces temps incertains.

Ah ! Mais j’entend qu’elle se réveille et je vais pouvoir passer de l’écriture au jardinage.

Alors je te laisse ami lecteur sur ces petites pensées brouillonnes.

Bon week-end.

Comments

[Lucile AVRIL]

Bonjour,

et Merci , parce que j'ai souvent plaisir à vous lire et parfois m'unir d'intention...

Une explication plausible à l'association des chrysanthèmes avec la mort, tiendrait au choix fait par le Président Poincaré, qui a ordonné, en 1919,que soient embellis les monuments aux morts tous les 11 novembre...

Dès lors cette fleur de saison semble être devenue incontournable sur toutes les tombes.