Mutatis muntandi

(Changer ce qui doit être changé…)

Nous savions bien que l’arrivée tardive des fenêtres ne nous mettrait pas en état s’ouvrir notre salon de façon définitive. Mais je faisais confiance à la capacité créatrice de ma tribu pour rendre rapidement l’endroit confortable.

Nous travaillâmes toute la journée avec mon gendre dans l’espoir de terminer l’aménagement du mur des fenêtres et du plafond correspondant mais lors qu’arrivèrent nos premiers « invités » rien n’était prêt. Nous rangeâmes nos outils et abandonnâmes l’endroit à toute une équipe de décoratrices et de décorateurs qui , en un instant, couvrir les sols de tapis, mirent en place les meubles, installèrent le sapin, dissimulèrent avec talent les endroits « en chantier », mirent en place de jolis éclairages, et installèrent (en même temps) dans ce qui fut notre salon et qui est maintenant une salle à manger la grande table familiale aux innombrables rallonges qui est celle de nos fêtes familiales.

Je m’étais absenté, le temps de me changer de bricoleur en hôte digne de ce temps, et lorsque je revins le miracle était accompli. Première pièce gagnée sur un nouvel espace, le début de nouveaux bonheur.

Ce matin lorsque je me levais j’ouvris tous mes volets et redécouvris le miracle. Assis à côté du petit chauffage au bois, j’écris ces quelques mots dans la maison silencieuse et endormie (à part le chat 🐈  qui explore ces nouveaux endroits😉 ).

Que de petits bonheurs (et de grosses fatigues), je passe en revue tous ceux par qui le miracle fut possible, puis ceux qui le soutinrent de leurs bénédictions et de leur bienveillance. 

Dans mon cœur, cette équipe de décorateurs tient la toute première place (mais je n’oublie ni nos absents retenus par leur charge…ou par leur éloignement géographique 🥰🥰🥰)

Maintenant s’installe dans ma tête ce qui est à la fois ma prière et le long inventaire de ceux qui comptent pour moi et pour qui je demande au Bon Dieu tout ce dont ils ont besoin.

Moment doux de contemplation silencieuse. 

Les jours qui viennent seront pour moi du temps où j’essaierai tant bien que mal d’apporter mon concours au mouvement général de la maison. Mais c’est surtout cette trêve de Noël où notre bonheur s’enrichit d’une nouvelle espérance.

Joyeux Noël à toi, ami lecteur, je t’embrasse et je t’embarque avec moi dans ce joli voyage.

Comments

[Michelle]

Magnifique résultat !