1er avril

Ça aurait pu être un vendredi ordinaire. Après un passage au jardin j’aurais rejoint l’église pour mon heure de « présence » hebdomadaire. Un petit moment de solitude dans un beau bâtiment qui se protège des voleurs après avoir été dépouillé il y a quelques années. Un long temps de paix et de silence qui donne à la semaine une petite touche de piété.

J’aurais « passé le relais » à mon ami et voisin, échangé quelques mots et je serais rentrer déjeuner.

Il aurait continué de faire beau. Je me serais réjoui de quelques uns de ces poissons d’avril (surtout de ceux de mes petits enfants…)

Il n’en fut pas ainsi à cause d’une pluie trop fine et trop froide pour aller au jardin. Une petite pluie d’avril qui me mit d’humeur maussade sans troubler le reste des événements de ce quotidien.

Et puis il y a trop de bruits de guerre et cet état d’esprit tristounet qui traîne depuis le « trop de temps » que dure cette crise sanitaire.

Il fallait quelque chose de grand et d’enthousiasmant pour changer de ton. Ce serai donc un après midi de travaux un peu fatigants où le surplus d’énergie permet de « passer ses nerfs ».

Se changer, choisir les musiques qu’on écoute (je commençais par « Pierre et le loup » qui me fit replonger avec délices en enfance, puis le « miaou » de Rossi ni que m’avait conseillé une ami et que je ne connaissais pas et d’autres choses encore.) le travail avançait bien. ELLE passait de temps en temps m’encourager et ce fut l’heure du thé, rupture délicieuse sur un chantier.

Car vois-tu mon ami, ELLE a le don de changer n’importe quel événement en un moment précieux et délicieux. Je travaillais donc tard.

Assis auprès du poêle qui nous dispense une chaleur bienfaisante à une époque où généralement il reste éteint, j’écris maintenant ces quelques mots à mes amis de passage.

Et la boucle est bouclée et la journée qui partait mal est …sauvée.

Vive le thé, la musique et le travail.

Je t’embrasse, ami lecteur, et je te souhaite un Bon week-end.