30 mars 2022
Un chat…
La petite chatte que vous soyez sur la photo « fait la gueule ». Je ne sais pas si on peut dire cela d’un chat mais cette demoiselle, vexée qu’on ne se réveille pas avant l’aube, se mit à faire ses griffes sur notre lit. Je me levai et là chassai d’une taloche, ce qui déclencha des commentaires cinglants venus de SON côté. J’y entendis en quelques secondes un condensé de reproches qui me fit douter de moi-même. Étais-je en un instant passe du statut d’ami des chats à celui de bourreau ? Est-ce que notre couple allait résister à cette incontestable préférence de traitement ?
L’animal, lui, s’en alla. Elle était toute fière d’avoir semé la zizanie dans un couple dont la fidélité se compte en décennie. Bien sûr, je me suis levé immédiatement après ce drame (c’est à dire …beaucoup trop tôt). Et lorsque j’arrivai au salon, non contente de m’avoir humilié, mademoiselle manifesta sa mauvaise humeur comme on peut le voir sur cette photo.
Alors dans ce monde où tout va mal, au bord de la guerre, dans mon pays où le traitement des élections est à la fois injuste et scandaleux, où le printemps tarde à venir complètement, j’en appelle à tous ceux qui furent comme moi injustement traités à cause d’un chat capricieux et je les invite à former un collectif des « victimes des chats trop bien traités ».
C’était le premier billet que j’écrivis ce matin, mais j’étais tellement en colère que j’en préférais un plus amène et plus courtois.
Bonne journée, ami lecteur. C’est le cœur apaisé par ce billet de « colère » que je t’embrasse.
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