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et pourquoi ne pas le dire ?
24 avril 2022

Des limites de la philosophie…😉

 

 

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J’avais l’esprit un peu troublé hier car mon petit billet du matin avait fait réagir plus que de coutume comme s’il était différent des autres. C’est toujours un peu délicat dans ce genre d’écrit de développer des réflexions personnelles politiques ou religieuses. 
J’eus tout le temps de ces pensées tant la pluie nous retint à la maison. Mes petits-enfants m’initièrent à des jeux de plateaux où l’adresse et l’habileté de leurs âges leur permettent de me mettre assez rapidement K.O 😉. J’aime trop ces moments-là. La vie suivait son cours d’un samedi pluvieux et le soir approchait lorsqu’ELLE m’avertit que notre petite cour intérieure se remplissait anormalement d’eau.
Il fallut vite se rendre à l’évidence : quelque chose était bouché dans un égout. J’avoue que c’est la mort dans l’âme que sous une pluie battante je sortis (en pestant) tout une panoplie de débouchage. Il y a dans cette cour une confusion des réseaux et je découvris à mes dépends qu’elle rejoignait une canalisation d’eaux usées et que c’était elle qui était bouchée. Je ne te raconte pas, ami lecteur, la nature de mes travaux. Je ne te parlerai pas non plus ni des mots grossiers que j’employais pour définir le mal, ni de la prudente retenue des miens dans ces moments où je suis pour le moins «irascible ».
Mon gendre vint m’aider et je me réjouis de sa présence efficace et au bout d’un temps qui me parut très long, très odorant et très humide, la situation était sauvée.
J’appréciais alors toute cette aide, cette complicité silencieuse et une bonne douche suivie d’un délicieux repas virent récompenser ces efforts.
J’étais bien loin de mes réflexions matinales 😉. L’action avait ramené chaque chose à sa place. J’y pensai ce matin en le levant. La pluie a cessé. J’entends des chants d’oiseaux et la maison dort. 
Nos enfants retournent à leur vie et la maison au silence de son rythme ordinaire. J’irai cet après midi planter mes légumes achetés hier et je reprendrais mes travaux là où ils se sont arrêtés. Nous terminerons avec ELLE une pièce de plus ou le piano prendra sa place ainsi que quelques livres et l’armoire des jeux. Elle jouxte notre salon et permettra aux enfants de jouer plus près de nous. La vie continue…
Bon dimanche, ami lecteur, bon vote. Quelque soit le résultat ne t’en attriste pas ! Il y a tellement de belles choses dans le monde et dans notre pays aussi.
Je t’embrasse.
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Commentaires
A
Au hasard d'une liste d'abonnés à mes blogs, je découvre le vôtre. Désolé pour votre inondation !<br /> <br /> Et puis voilà que je retrouve mon amie Célestine qui vous commente.<br /> <br /> « Bonne pioche ! » aurait dit un de mes petits-fils ! Donc je pense que je reviendrai !<br /> <br /> Portez-vous bien.
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C
Bonjour monsieur Jacques<br /> <br /> Pendant mon absence, j'ai quand même eu l'occasion de lire votre prose quotidienne, et j'aime toujours autant ce mélange de sentiments qui vous rend si humain. Les petits épisodes de votre riche quotidien, plein de bonheurs, de petites joie, d'agacements, de compassion, d'émerveillement, tricotent avec les ressentis que vous exprimez sur la situation du monde. J'avoue préférer les premiers aux seconds.<br /> <br /> Mais les deux font partie de vous.<br /> <br /> Je vous embrasse.<br /> <br /> •.¸¸.•*`*•.¸¸☆
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