1 er mai.

Les « travailleurs » n’aiment pas quand il tombe un dimanche et pourtant le 1 er mai s’accompagne toujours d’une émotion joyeuse. Le printemps, ajouté à la fête, s’il est en plus accompagné d’un temps clément sont de belles occasions de bonheur.

J’aime ces jours de fête (lorsqu’ils ne sont pas en surnombre) l’occasion de se manifester à ceux que l’on aime. J’aime en ces jours-là cet exercice mental que je fais qui consiste dans le silence du matin à faire l’inventaire de ceux que j’aime. Je n’y arrive jamais complètement : il faudrait trop de temps et l’activité vient interrompre cette joyeuse nomenclature. Je laisse venir ces images dans un joyeux désordre et cette ribambelle m’émeut très souvent.

Rien n’est important ni le temps, ni l’ordre. Ce qui compte c’est juste ce constat que notre vie est tissée entre ceux que l’on aime et ceux qui sont aimés de nous…qui sont heureusement les mêmes…mais pas que..

Ce commandement magnifique de s’aimer les uns les autres commence le plus souvent par tous les actes d’amour que nous posons en premier et se poursuit par la perception de l’amour des autres que nous ressentons heureusement si souvent.

S’attacher à découvrir comment les autres nous aiment (parfois de bien curieuse façon) est l’antidote nécessaire au constat que d’autres ne nous aiment pas. J’avoue peiner beaucoup à l’exercice qui consiste à aimer AUSSI ses ennemis…peut-être que cela viendra avec le temps et avec la sagesse.

Et c’est en pensant aussi à toi, ami lecteur, que je vais clore ce petit billet.

Je l’éditerai juste après être allé chercher pour ELLE un petit brin de muguet…pour ne pas lui dévoiler cette surprise si elle me lisait avant ça. 

Bon 1 er mai. Je t’embrasse.