Une maison qui dort…

C’est doux une maison qui dort. Seuls quelques  bruits de rêves s’échappent parfois des pièces closes. Hier encore à été une douce journée où nous découvrîmes un grand et beau lac aux eaux claires et profondes. Ma fille et son mari partagent une grande capacité à mettre les choses rapidement en mouvement et c’est une grande chance.  Il avait plu le matin mais quelques rayons de soleils l’après-midi nous appelèrent à cette plage d’herbe au bord du lac. Je fus de ceux qui se baignèrent dans une eau délicieuse. Le soir nous dînions dehors avant de nous livrer à des jeux de société, sources de rires et d’éclats de voix joyeux. 

Puis la maison se vide et ceux qui restent s’endorment et l’abandonnent au silence et aux rêves. Ce n’est qu’à l’aube que le tintamarre joyeux des oiseaux réveillèrent votre serviteur qui eut tout le loisir d’écouter ce silence intérieur.

Dans ces moments de paix le cœur se remplit d’une grande douceur et s’abandonne à la contemplation. Toutes ces montagnes qui nous entourent m’impressionnent et mes rêves m’y projettent.  

Je termine ce texte un peu plus tard. Nous avons quitté l’ombre des Alpes pour nos plaines alanguies des Sorgues. Les jardins étaient secs et attendaient l’eau. La petite chatte aussi nous attendaient avec impatience. 

Nous laissions nos enfants et nos petits-enfants pour les revoir bientôt. 

Le travail nous attend et le bonheur d’avancer dans nos aménagements aussi. Et le bonheur des dîners de fin d’année d’un cycle que se renouvelle.

Demain sera un autre jour, un autre billet, une autre histoire.

Bonne nuit, ami lecteur, je t’embrasse.