2 janvier 2023
«N’aie peur ni du monde, ni du futur, ni de ta faiblesse. »
J’ai lu hier ces paroles du pape Benoît XVI. Je crois que je vais en faire mon miel de cette année qui vient.
Pourtant je trouve ce monde tellement hostile, le futur m’angoisse d’autant plus plus que je viens de terminer une grosse BD sur nos folies de consommation et de pollution (Jancovici et Blain : un monde sans fin) et que ma faiblesse s’accentue encore avec les ans. Hier la messe dans une église plutôt vilaine où les fidèles semblaient presque tout encore plus vieux que moi et qu’il faudra apprendre à aimer et où il faudra trouver des germes d’espérance.
Mais dans la maison qui dort un concentré de ce que j’aime : ELLE, encore endormie mais qui a perçu mon lever pourtant silencieux. Ma fille et mon gendre en vacances aujourd’hui dans leur nouvelle maison qu’ils habitent depuis quelques jours mais qu’ils ont complètement investie, quatre petits-enfants (qui se repassent en série une vilaine grippe qui leur donne une encore plus vilaine toux ),un petit chat espiègle et désobéissant, un cercle de montagnes, quelques petits bricolages où je pourrais peut être aider. Et Noël et le Jour de l’an ont rassemblé notre famille.
Ma citation de titre me donne envie de continuer tout ça, en mieux, pour le plus longtemps possible, pour être le plus utile possible ( et le moins nuisible aussi 😉)
Le réseau internet est ici pour l’instant assez lamentable. Alors j’ai pris un roman facile. J’ai attendu. J’ai pris la photo du ciel et j’écris ces quelques lignes pendant que le ciel se découvre.
Tu es peut-être, ami lecteur, en train de partir au travail. Alors je te souhaite plein de bonheurs professionnels aussi. Je t’embrasse.
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