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et pourquoi ne pas le dire ?
4 avril 2024

Inactivité forcée…

 

 
C’est une chose assez différente de la paresse ou de la fatigue mais qui présente à peu près les mêmes effets sur l’ouvrage : il ne s’y passe rien.
Mardi matin, la démolition du mur de la ruine a commencé. Au fur et à mesure de cette destruction et de l’évacuation des gravats je me sens plus léger, comme rassuré. Cette menace qui disparaît, cet espace qui s’ouvre à nos regards m’enlève une sorte de poids qui m’empêchait pas mal d’avancer. 
Je suis donc disponible toute la journée, surveillant les travaux d’un œil admiratif.
Lorsque je travaillais, je vivais assez mal les regards de surveillance des autres sur mon travail. Aussi, j’essaie d’être discret, mais attentif à répondre à des questions voire à fournir de l’aide.
Trois ouvriers s’activent sur ce chantier, trois âges très différents, trois nationalités différentes aussi. Leur heure de fin de chantier me laisse encore du temps pour moi et c’est le moment où je prends le relais. je nettoie, je range, j’évacue…et je rêve à l’espacé retrouvé.
Mais j’avoue qu’il y une certaine excitation à cette avancée de chantier et, dans la journée, j’ai du mal à faire autre chose qu’attendre.
Il n’y a pas d’âge pour rêver. Je pense au demain de ce jardin, à cette terre qui a souffert, aux efforts que je devrai fournir pour la remettre en état, aux arbres que je planterai, à la réorganisation et à l’utilisation de ce nouvel espace.
Le dégagement de cet espace fait apparaît à nos yeux le mur intérieur de l’ancienne maison écroulée , avec des peintures écaillées et défraîchies. Il faudra remettre en état ce mur, et vite faire courir dessus une vigne vierge qui masque ses défauts à la belle saison.
Heureusement, cet espace dont je parle est bien plus petit que mes rêves. Si tu le voyais, ami lecteur, tu te moquerais peut-être de cet enthousiasme au vu de ses dimensions.😉
J’en profite pour lire, pour écrire 😉. De temps en temps je photographie pour partager avec ELLE et les enfants l’évolution de ce chantier. Et puis je me refais des forces…pour ma reprise à moi.
Mais j’entends le bruit du camion au bout de l’impasse. Ils sont là. Je te quitte ami lecteur. Je te souhaite une bonne journée. Je t’embrasse.
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