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et pourquoi ne pas le dire ?
24 février 2017

Chère petite Azylis,

Je veux te remercier ce matin. Grâce à toi, j'ai entendu d'un prêtre les mots plein de sagesse et de consolation qu'on peut entendre, grâce à Dieu, de la bouche d'un de de ses serviteurs, à l'occasion de ton enterrement. 

Certes je te connais de mieux en mieux, chère petite Azylis. Chaque passage sur ma tablette me donne l'occasion de te connaitre un peu mieux. Ton histoire et celle de ta vie reviennent souvent dans nos conversations familiales. Et ces fameux réseaux sociaux, dont on dit souvent beaucoup de mal,  apportent aussi de très belles images, de très beaux exemples. Ton histoire est de celles-la.
Ta maman nous a permis par son travail d'en connaitre d'autres,de ces histoires, de ces vies,  d'en aimer d'autres. Il faut qu'elle sache qu'on la remercie de ça.
Tu as rejoint au Ciel d'autres petits enfants que j'ai aussi connu et rencontré de cette façon. Le dernier parti était ce petit Gaspard si touchant et si beau que maintenant tu dois bien connaitre.
Bien sûr il y en a beaucoup d'autres de ces petits enfants qui naissent, souffrent et meurent, ailleurs dans le silence. Vous êtes devenus d'une certaine façon leurs porte-paroles.
Je sais de plus en plus de choses sur toi. Par exemple, petit clin d'œil de ce matin, que nous sommes nés le même jour (à de nombreuses années d'intervalle ;-) : Un jour où l'on fête deux des piliers de cette Eglise qui parlait ce matin de la bouche de ce prêtre : Saint Pierre et Saint Paul. Un jour aussi où on ordonne les prêtres qui pourront à leur tour transmettre cette belle foi de votre famille.
Je sais ta maladie, ta souffrance, mais aussi et surtout tellement d'autres facettes de toi qui font que tu étais une enfant "comme les autres" qui souffrait, qui souriait, qui aimait.
Ce sermon entendu ce matin contenait, dans le résumé d'un épisode de la vie de la Sainte Famille, tous les sentiments qu'on peut avoir lorsque de petits enfants s'en vont à un moment qui ne semble jamais être le bon. L'angoisse, la colère peut-être, mais vite la confiance en Dieu.
Et la confiance et la sagesse donnée à ceux qui vous entourent, petits êtres de souffrance, et la générosité du partage, tout ça impressionne beaucoup tous les gens ordinaires que nous sommes et qui vivons, nous, juste à la lisière de ces histoires.
Sans être des tiens, on a appris à te connaitre, à parfois prier pour toi, et surtout à vous aimer, toi et les tiens.
Alors ce matin, qui ici, en Provence a des allures de matin de printemps, où tout appelle à l'Esperance, je veux te demander de bien protéger tes parents, tes frères, et tous ceux qui , chacun à leur place partagent avec eux, un peu la peine de ton départ, un peu le bonheur de tes avoir arrivée à cet endroit auquel tu étais destinée.
Je t'embrasse.

 

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Commentaires
B
Merci !!!
Répondre
et pourquoi ne pas le dire ?
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