Degré d’horizons….

Lorsque nous achetâmes notre maison, elle était bien petite et en fort mauvais état. Bordée de hauts murs qui enserraient deux petites cours notre seul horizon était vertical. Rares étaient les oiseaux qui fréquentaient notre voisinage.

D’aucuns auraient trouvé quelques ressemblances avec une prison…sauf qu’on entrait et sortait comme on voulait et qu’on était heureux.

Quelques années plus tard l’achat d’un terrain vague contiguë que nous transformâmes en petit jardin,en détruisant l’un des grands murs, ouvrit notre maison au soleil et agrandit notre horizon de quelques mètres. Nous y fûmes plus heureux encore.

Puis il nous fut donné, grâces aux vies de nos enfants, de voyager dans des pays très lointains. Nous découvrîmes alors des horizons très intenses que nous n’imaginions pas.

L’achat de notre « annexe » nous donne une terrasse qui permet à notre regard de passer au delà des murs et des arbres, de découvrir les clochers de l’église et du beffroi et de savoir qu’il y a une vie au delà des remparts du village.

Est-ce pour cela que nos enfants cherchent à vivre dans des endroits où rien ne limite les paysages ?

Est-ce pour cela que nous avons le sentiment que c’est d’abord parce que nous n’avions d’abord que le ciel (le Ciel 😉) à regarder que nous avons appris à aimer tout cela ?

C’est ma question du jour, ami lecteur ? Bon week-end. Je t’embrasse.

(En photo un des beaux horizons du Beaujolais de notre aînée)